-
Usages licites du cannabis. 2.905 autorisations délivrées jusqu’au 23 avril courant
-
Interpellation d'un individu pour atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données numériques
-
Un grand pas vers la protection collective
-
Baisser de rideau sur le Forum de l’étudiant à Casablanca
-
Les Ombudsmans et les Médiateurs, des instances centrales garantissant aux enfants la jouissance de tous les droits fondamentaux
L'instauration du nouveau système Bachelor se veut une réponse aux attentes de la société et du marché de l'emploi et un dispositif de promotion des compétences des étudiants, a souligné mercredi soir à Marrakech, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaïd Amzazi. Le Bachelor est le meilleur système à adopter pour un étudiant plus épanoui, acteur de ses apprentissages dans une université renouvelée, a relevé M. Amzazi lors d'une conférence organisée, à l'initiative de l'Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, sous le thème "Le nouveau système pédagogique et les défis de l’employabilité". Pour le ministre, ce système permettra, sans nul doute, de remédier à la problématique de l'inadéquation entre la formation et le marché de l'emploi. "En effet, les diplômés de licence sont ceux qui souffrent le plus aujourd'hui du chômage. Le bac+3 ne répond plus aux exigences du marché", a-t-il déploré.
"Le système de licence est devenu obsolète, le marché de l'emploi est en train de se professionnaliser et de chercher des profils plus développés et mieux formés, la solution est donc le Bachelor", a-t-il indiqué, notant qu'il est temps d'opérer un changement profond, d'innover et de s'arrimer aux standards internationaux. Outre la promotion de l'employabilité des étudiants, ce système permet d'améliorer le rendement interne des établissements à accès ouvert, de limiter les déperditions universitaires et de rehausser le taux de diplomation, a-t-il soutenu. Il favorise de même la maîtrise des langues étrangères, le développement personnel et l'acquisition des compétences en Softs Skills, ainsi que le renforcement de la culture générale, a-t-il poursuivi.
HACA
Le rôle de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) au service de la consolidation de l'édifice démocratique a été mis en évidence lors d'une conférence organisée, mardi à Rabat, dans le cadre du programme de la 21ème édition de l'Université citoyenne de la Fondation HEM. Présentant l’expérience de la HACA, sa présidente Latifa Akharbach a indiqué que la mission fondamentale du régulateur marocain consiste à veiller au libre exercice de la communication audiovisuelle par les opérateurs à l’abri de toute influence pouvant provenir d’acteurs économiques, politiques ou syndicaux, affirmant qu'un tel rôle est le soubassement même de l’indépendance de la Haute autorité. Mettant en avant les actions de la HACA en faveur de la promotion des valeurs démocratiques par le biais du développement d’un paysage audiovisuel pluraliste, diversifié, équitable et citoyen, la responsable a cité nombre de décisions du régulateur ayant contribué à la consolidation du droit à l’information.
Il s'agit, entre autres , de sa décision normative de 2018 qui a étendu la notion de pluralisme d’expression partisane au concept de pluralisme d’opinion et a concilié la règle de l’équité d’accès des acteurs politiques aux médias avec le droit du citoyen à l’information pluraliste. Au cours de cet évènement consacré au rôle des régulateurs des médias dans la consolidation démocratique, Mme Akharbach a exposé l'apport de l'institution sur le front de la consécration au sein des contenus médiatiques, des principes des droits de l’Homme, en particulier la promotion de l’égalité de genre, le respect de la dignité humaine et la protection de l’enfance.