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Un jugement que ne semble pas partager Farid Benyakhlef, président de l’Association des entreprises du secteur audiovisuel (AESA) en indiquant que ces réactions sont normales et récurrentes après chaque appel d’offres. Des propos qui rejoignent ceux d’un autre producteur qui ne semble pas surpris par ces réactions.
Toutefois, les deux hommes sont d’accord sur le fait que le processus de sélection s’est déroulé dans le respect de la transparence et conformément aux nouvelles dispositions du cahier des charges. « Il n’y a rien d’irrégulier. On a l’impression que la sélection des programmes a été faite dans les normes », nous a déclaré Farid Benyakhlef. Même son de cloche de la part de notre producteur dont la société a été sélectionnée et qui a requis l’anonymat. « On a été convoqués une première fois, puis une deuxième et une troisième fois. Je crois que le choix de notre programme n’a pas été fortuit et qu’il en a été décidé ainsi après que le comité de sélection a été convaincu de notre travail», nous a-t-il précisé avant de poursuivre : « Si certaines entreprises sont mieux loties que d’autres, cela n’est pas le fait du hasard. En effet, ces sociétés de production disposent de moyens humains et financiers importants. D’autant plus qu’elles sont spécialisées, par leur expérience, dans les procédures complexes des appels d’offres ».
Notre source pense même qu’il y a une certaine subjectivité dans la réaction des sociétés en question puisque la sélection comporte de nouveaux noms de sociétés.
Pourtant, quelle que soit la position des uns et des autres, le vrai débat est, selon certains observateurs, ailleurs. Pour eux, la vraie question est celle de la qualité des produits programmés pour être diffusés durant le mois de Ramadan.
Toufiq Nadiri, critique de cinéma, prévoit une tempête médiatique et politique comme celle soulevée l’année dernière et qui a été derrière la mise en place des nouveaux cahiers des charges. « Il est certain que la qualité des productions télé va encore susciter un débat cette année. Mais c’est le gouvernement qui va payer les pots cassés puisqu’il est responsable du secteur », nous a-t-il précisé.











