-
Entre sécheresse désolante et gestion désespérante
-
TICAD-9: Le Japon réitère officiellement sa non-reconnaissance de l’entité séparatiste
-
Commémoration du 72ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple
-
SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, donne Ses Très Hautes Instructions pour l'envoi d'une aide humanitaire supplémentaire au profit des habitants de Gaza

L’accident survenu jeudi matin, entre El Jadida et Safi, vient s’ajouter à ce lot affligeant, consternant, révoltant. 9 morts et 46 blessés. Un autre triste bilan. Un de plus. De trop.
La veille près d’Agadir, ce sont trois personnes qui avaient trouvé la mort et dix autres qui pâtissent toujours de blessures particulièrement graves. Là, il s’agit d’un camion-citerne qui s’est renversé près d’Agadir alors qu’il transportait…13 personnes.
Il faut surtout se garder de charger la seule fatalité. Si nos routes présentent autant de risques, si elles sont aussi dangereuses, c’est qu’il y a bien de raisons pour qu’il en soit ainsi.
Si les usagers de la route se trouvent si exposés, c’est parce que l’inconscience et l’irresponsabilité l’emportent sur le reste chez bon nombre d’entre eux. C’est parce qu’il y a plus de chauffards que de chauffeurs.
L’état des véhicules circulant à tombeaux ouverts, y est également pour beaucoup.
Combien de tacots bons pour la casse, ne remplissant pas la moindre condition de sécurité, roulent en toute impunité au vu et au su de tous ces…irresponsables censés veiller au grain. Le comble, c’est que cela s’applique aussi (et surtout) à ces véhicules de transports publics qui, en principe, doivent obéir à un contrôle plus rigoureux et plus intransigeant.
Au train où vont les choses, il serait dépassé de parler d’accidents. C’est d’assassinats qu’il s’agit. De crime organisé.
Le réseau est composé de ces usagers imprudents qui se font leur propre code de la route, de ceux usant de véhicules dangereux, de ces contrôleurs ou responsables, de quelque niveau que ce soit, qui laissent empirer la situation, par inconscience ou par cupidité.
Basta ! Trop, c’est trop !