Autres articles
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs

Pourquoi a-t-on une sensation de satiété plusieurs heures après un repas riche en protéines (poisson, oeufs, viande etc.). C'est ce que sont parvenus à élucider des chercheurs français qui soulignent le rôle crucial d'un récepteur aux opiacés.
L'équipe de l'Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale) travaillant sur nutrition et cerveau, a réussi à décrypter les mécanismes biologiques responsables de cette propriété des protéines, fréquemment vantés dans le cadre de régimes amaigrissants.
Les chercheurs travaillant sous la direction de Gilles Mithieux décrivent en détail, dans la revue scientifique américaine Cell, les réactions en chaîne provoquées par la digestion des protéines qui permettent, au final, de délivrer au cerveau un message de satiété, bien après le repas.
Ces résultats, publiés jeudi, permettent d'envisager une meilleure prise en charge des patients obèses ou en surpoids, selon l'Inserm.
Dans ce travail, les chercheurs montrent comment des produits ("oligopeptides") issus de la digestion des protéines, une fois passés dans la circulation sanguine, interfèrent avec des récepteurs mu-opioïdes présents au niveau de la paroi de la veine porte, qui draine le sang des viscères digestifs vers le foie.
La digestion des protéines provoque une double boucle de réactions en chaîne impliquant le système nerveux périphérique ventral (passant par le nerf vague) et dorsal (passant par la moelle épinière).
Dans un premier temps, les oligopeptides agissent sur les récepteurs mu-opioïdes qui envoient un message par ces voies nerveuses vers le cerveau.
L'équipe de l'Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale) travaillant sur nutrition et cerveau, a réussi à décrypter les mécanismes biologiques responsables de cette propriété des protéines, fréquemment vantés dans le cadre de régimes amaigrissants.
Les chercheurs travaillant sous la direction de Gilles Mithieux décrivent en détail, dans la revue scientifique américaine Cell, les réactions en chaîne provoquées par la digestion des protéines qui permettent, au final, de délivrer au cerveau un message de satiété, bien après le repas.
Ces résultats, publiés jeudi, permettent d'envisager une meilleure prise en charge des patients obèses ou en surpoids, selon l'Inserm.
Dans ce travail, les chercheurs montrent comment des produits ("oligopeptides") issus de la digestion des protéines, une fois passés dans la circulation sanguine, interfèrent avec des récepteurs mu-opioïdes présents au niveau de la paroi de la veine porte, qui draine le sang des viscères digestifs vers le foie.
La digestion des protéines provoque une double boucle de réactions en chaîne impliquant le système nerveux périphérique ventral (passant par le nerf vague) et dorsal (passant par la moelle épinière).
Dans un premier temps, les oligopeptides agissent sur les récepteurs mu-opioïdes qui envoient un message par ces voies nerveuses vers le cerveau.