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«Je pense que les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement», en «payant tous leurs impôts», avait déclaré la directrice générale du FMI (Fonds monétaire international) le 26 mai dernier dans une interview accordée au Guardian. Elle s’est également dite moins préoccupée par le sort des Grecs que par celui des enfants d’Afrique subsaharienne. Une déclaration qui a fait bondir tout le monde et qui, malgré un rapide rétro-pédalage, a enflammé la toile.
Les Grecs se sont sentis humiliés par ces propos considérés comme infantilisants et n’ont pas tardé à le faire savoir par l’intermédiaire de leurs responsables politiques. Le chef du parti socialiste Pasok, Evangélos Vénizélos avait estimé que les propos de Christine Lagarde avaient «humilié» et «insulté» les Grecs. Quant à Alexis Tsipras, chef du parti de la gauche radicale Syriza qui a obtenu le deuxième score le 6 mai dernier, il a répondu à la directrice générale du FMI, en lui disant que les Grecs ne cherchaient pas sa «sympathie» et que «les travailleurs grecs paient leurs impôts» qui sont très lourds et même «insupportables». Même en France, ses déclarations ont fait des remous. Le président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur France 3: «Ce sont des propos indignes. S’il y avait une morale politique, Madame Lagarde devrait s’en aller du poste qu’elle occupe». C’est bien la première fois qu’il partage l’avis de la présidente du Medef, le syndicat des patrons, Laurence Parisot, qui a qualifié ces propos de «dangereux». «Je crois qu’il ne faut pas s’adresser aux peuples comme ça, et notamment en ce moment au peuple grec, qui est victime d’une situation effroyable».







