Les activités de la 18e édition du programme "Moussalaha" ont été clôturées, vendredi à la prison locale de Salé, avec la participation de 22 détenus.
Placée sous la supervision du Centre Moussalaha, cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts visant à renforcer la réhabilitation des détenus et leur réinsertion au sein de la société.
S'exprimant à cette occasion, le président du Centre Moussalaha, Ahmed Abbadi, a indiqué que la poursuite de la mise en œuvre du programme s’explique par le succès de l’ensemble des éditions précédentes et par l’atteinte des objectifs escomptés, notant que 13 détenues ont bénéficié du programme, dans le cadre d’une approche sensible au genre, et ont toutes été libérées.
Ce programme a été conçu en réponse aux besoins des détenus en vue de les aider à dépasser leurs erreurs et corriger les dérives pour lesquelles ils purgent actuellement des peines privatives de liberté, a relevé M. Abbadi, rappelant que ledit programme repose sur le concept de "réconciliation", décliné en trois dimensions principales.
Dans le même esprit, M. Abbadi a relevé que le programme "Moussalaha" accorde une importance particulière à la sensibilisation des participants aux droits et libertés fondamentales garantis par la Constitution, ainsi qu’à l’explication des mécanismes de leur protection, de nature à encourager les bénéficiaires à contribuer à la promotion des droits humains au sein de la société.
Pour sa part, le chef du département de la Réinsertion éducative et de l’Action sociale et culturelle au sein de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Benaissa Bennasser, a indiqué que "Moussalaha" constitue un programme national singulier visant à lutter contre la pensée extrémiste, tout en assurant la réhabilitation des détenus poursuivis en vertu de la loi.
Ce programme, étalé sur trois mois et demi pour un total de 227 heures, a couvert plusieurs domaines intellectuels et religieux, en intégrant des approches juridiques et de droits de l'Homme, ainsi que des volets psychologiques, sociaux et socio-économiques, a relevé M. Bennasser, dans une déclaration à la presse, ajoutant que des activités parallèles ont été programmées, notamment dans les domaines du théâtre et de l’art, en plus d’ateliers en arts plastiques et en produits artisanaux, contribuant à l’équilibre psychologique des détenus et à leur préparation à la réinsertion après la libération.
De son côté, le directeur des Affaires pénales et des Grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, a affirmé que la 18e édition du programme porte de multiples indications quant à la pérennité de cette initiative, considérée comme un point lumineux au niveau de la politique pénale, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans les fondements de la justice restaurative et réformatrice, visant à ouvrir la voie à la libération des condamnés dans ce type d’affaires, ainsi qu’à leur réinsertion et leur réhabilitation.
A son tour, le coordinateur de la Fondation Mohammed VI pour la Réinsertion des Détenus, Abdelouahed Jamali Idrissi, a indiqué que la clôture de la 18e édition du programme "Moussalaha" constitue également l’occasion de lancer la 19e promotion de ce programme de réhabilitation, considéré comme un "parcours de rectification des comportements et des idées, de réconciliation avec soi-même et avec le texte religieux, ainsi que d’appropriation des valeurs de citoyenneté et d’intégration harmonieuse dans le tissu social".
Quant à (Z.H), l’un des détenus bénéficiaires du programme, il a exprimé sa grande satisfaction pour sa participation à cette édition, soulignant l’apport significatif d’une programmation riche et diversifiée. "Ce programme est porteur d’un message à destination de tous, couvrant plusieurs dimensions essentielles, notamment religieuses, liées aux droits de l'Homme, psychologiques, économiques et juridiques", a-t-il dit.
La cérémonie de clôture a été ponctuée par une prestation artistique réalisée par les détenus bénéficiaires, accompagnée de la projection d’une vidéo retraçant les principales étapes de la mise en œuvre de la 18e édition du programme "Moussalaha".
Ce rendez-vous a également permis de présenter les principaux axes de formation et de réhabilitation dont bénéficieront les participants à la 19e édition, couvrant les domaines intellectuel, religieux, juridique, des droits humains, psychologique et socio-professionnel.
Placée sous la supervision du Centre Moussalaha, cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts visant à renforcer la réhabilitation des détenus et leur réinsertion au sein de la société.
Le programme « Moussalaha » a été conçu en réponse aux besoins des détenus en vue de les aider à dépasser leurs erreurs et corriger les dérives pour lesquelles ils purgent actuellement des peines privatives de libertéA cette occasion, et dans la continuité de l’action du Centre Moussalaha en faveur de la réalisation de ses objectifs, la 19e édition du programme a été lancée avec la participation de 24 détenus. Le nombre total des bénéficiaires depuis le lancement du programme en 2017 atteint ainsi 436 détenus poursuivis dans des affaires liées au terrorisme.
S'exprimant à cette occasion, le président du Centre Moussalaha, Ahmed Abbadi, a indiqué que la poursuite de la mise en œuvre du programme s’explique par le succès de l’ensemble des éditions précédentes et par l’atteinte des objectifs escomptés, notant que 13 détenues ont bénéficié du programme, dans le cadre d’une approche sensible au genre, et ont toutes été libérées.
Ce programme a été conçu en réponse aux besoins des détenus en vue de les aider à dépasser leurs erreurs et corriger les dérives pour lesquelles ils purgent actuellement des peines privatives de liberté, a relevé M. Abbadi, rappelant que ledit programme repose sur le concept de "réconciliation", décliné en trois dimensions principales.
Dans le même esprit, M. Abbadi a relevé que le programme "Moussalaha" accorde une importance particulière à la sensibilisation des participants aux droits et libertés fondamentales garantis par la Constitution, ainsi qu’à l’explication des mécanismes de leur protection, de nature à encourager les bénéficiaires à contribuer à la promotion des droits humains au sein de la société.
Pour sa part, le chef du département de la Réinsertion éducative et de l’Action sociale et culturelle au sein de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Benaissa Bennasser, a indiqué que "Moussalaha" constitue un programme national singulier visant à lutter contre la pensée extrémiste, tout en assurant la réhabilitation des détenus poursuivis en vertu de la loi.
Ce programme, étalé sur trois mois et demi pour un total de 227 heures, a couvert plusieurs domaines intellectuels et religieux, en intégrant des approches juridiques et de droits de l'Homme, ainsi que des volets psychologiques, sociaux et socio-économiques, a relevé M. Bennasser, dans une déclaration à la presse, ajoutant que des activités parallèles ont été programmées, notamment dans les domaines du théâtre et de l’art, en plus d’ateliers en arts plastiques et en produits artisanaux, contribuant à l’équilibre psychologique des détenus et à leur préparation à la réinsertion après la libération.
De son côté, le directeur des Affaires pénales et des Grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, a affirmé que la 18e édition du programme porte de multiples indications quant à la pérennité de cette initiative, considérée comme un point lumineux au niveau de la politique pénale, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans les fondements de la justice restaurative et réformatrice, visant à ouvrir la voie à la libération des condamnés dans ce type d’affaires, ainsi qu’à leur réinsertion et leur réhabilitation.
A son tour, le coordinateur de la Fondation Mohammed VI pour la Réinsertion des Détenus, Abdelouahed Jamali Idrissi, a indiqué que la clôture de la 18e édition du programme "Moussalaha" constitue également l’occasion de lancer la 19e promotion de ce programme de réhabilitation, considéré comme un "parcours de rectification des comportements et des idées, de réconciliation avec soi-même et avec le texte religieux, ainsi que d’appropriation des valeurs de citoyenneté et d’intégration harmonieuse dans le tissu social".
Quant à (Z.H), l’un des détenus bénéficiaires du programme, il a exprimé sa grande satisfaction pour sa participation à cette édition, soulignant l’apport significatif d’une programmation riche et diversifiée. "Ce programme est porteur d’un message à destination de tous, couvrant plusieurs dimensions essentielles, notamment religieuses, liées aux droits de l'Homme, psychologiques, économiques et juridiques", a-t-il dit.
La cérémonie de clôture a été ponctuée par une prestation artistique réalisée par les détenus bénéficiaires, accompagnée de la projection d’une vidéo retraçant les principales étapes de la mise en œuvre de la 18e édition du programme "Moussalaha".
Ce rendez-vous a également permis de présenter les principaux axes de formation et de réhabilitation dont bénéficieront les participants à la 19e édition, couvrant les domaines intellectuel, religieux, juridique, des droits humains, psychologique et socio-professionnel.
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