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Via son agence de presse Amaq, l'EI a affirmé que "deux combattants de l'Etat islamique ont fait exploser leurs ceintures explosives lors d'un rassemblement chiite dans le quartier Dehmazang à Kaboul en Afghanistan".
Selon les services de renseignement afghans, le NDS, "trois assaillants ont participé à l'attaque dont un seul a réussi", ce qui laisse entendre que le bilan aurait pu être encore plus effroyable.
"Le premier a déclenché ses explosifs, le deuxième n'a que partiellement réussi mais l'explosion l'a tué et le troisième a été abattu par les agents du NDS", a détaillé cette source.
L'attentat s'est produit en fin de cortège alors que plusieurs milliers de manifestants, issus massivement de la communauté hazara chiite, minoritaire dans l'Afghanistan majoritairement sunnite, défilaient depuis le matin dans le calme.
Cet attentat, le premier depuis le 30 juin à Kaboul qui avait été attribué aux Talibans, est aussi le premier de cette ampleur revendiqué par l'EI dans la capitale afghane depuis son implantation dans le pays, principalement à l'est, début 2015. Un photographe de l'AFP a rapporté des scènes de carnage.
Des images insoutenables postées sur les réseaux sociaux montraient des corps déchiquetés, à demi-dénudés, gisant au sol au milieu des débris. Les manifestants, qui défilaient dans une ambiance bon enfant, parfois à vélo, de nombreuses femmes en tête du cortège, protestaient contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre).
Pour les dirigeants hazaras, ce tracé est un nouveau signe de discrimination à l'égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d'Afghanistan. Dans une allocution, le président afghan Ashraf Ghani a annoncé "une journée de deuil national dimanche" et a juré de "venger" les victimes de cet attentat "en poursuivant leurs auteurs où qu'ils se trouvent".
Le mouvement taliban a rapidement démenti toute responsabilité dans un communiqué et dénoncé des "tentatives de divisions" au sein du peuple afghan.
La minorité des Hazaras, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies. Des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et par les Talibans, majoritairement des pachtounes sunnites.
Ces derniers mois, elle a subi des enlèvements et des assassinats. La sécurité en Afghanistan s'est dégradée au cours de l'année écoulée, depuis le départ d'une partie des troupes étrangères du pays, convainquant les Etats-Unis de prolonger leur présence militaire.
L'opération, selon une source, a été planifiée "par le commandant Abu Ali à Achin, dans la province de Nangarhar", frontalière du Pakistan et théâtre de multiples affrontements.
 


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