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Bien que reconnu par la Constitution, le droit à la liberté d’expression, si cher aux Marocains, a perdu du terrain en quelques années du fait notamment de la restriction des espaces publics censés permettre son épanouissement.
Parce que l’espace public, comme lieu où s’exerce la citoyenneté, tend à disparaître, la liberté d’expression n’a cessé, de son côté, de s’amenuiser au point que de nombreux citoyens et diverses associations ont fini par se diriger vers le seul espace qui leur a paru véritablement libre et ouvert à toutes les opinions : Internet.
Ainsi, il y a fort à parier qu’en 2016 la migration des Marocains sur la Toile devrait se poursuivre. Les sites Internet, blogs et nombreux réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Google+, Instagram, YouTube, LinkedIn, Dailymotion et bien d’autres, serviront à nouveau d’espace d’échanges, de partage et de réflexion entre les internautes marocains.
Face aux nombreuses barrières qui empêchent l'accès à la parole publique, les citoyens marocains devaient continuer à adopter cet outil pour exprimer leurs opinons et frustrations face à des politiques peu promptes à les écouter et pas toujours disposés à faire avancer les dossiers essentiels à même d’améliorer leur quotidien. Mais aussi soutenir des causes humanitaires, sociales ou culturelles comme on a pu le remarquer tout au long de l’année 2015.
Les Marocains seront encore plus nombreux à se servir du net pour non seulement communiquer leurs actions et initiatives souvent louables, mais aussi et surtout pour partager leurs avis sur les questions qui préoccupent le plus la société marocaine.








