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En effet, avec l’automne qui pointe à l’horizon (une saison favorable à la multiplication des virus), c’est deux grippes et non une qu’il faudra désormais combattre. Une bataille qui s’annonce ardue, d’autant qu’il va falloir d’abord distinguer des symptômes similaires à l’une ou l’autre et prendre en considération une vérité affligeante: le traitement contre l’une des grippes ne dispense pas l’autre. Une bataille qui devait aussi déjà entraîner de lourdes conséquences à bien des niveaux (sanitaire, touristique, financier, scolaire, sportif). De toute évidence, la grippe saisonnière et la grippe A (H1N1) ne font pas bon ménage. Et rien que de savoir qu’elles coïncident dans les prochains jours a de quoi donner le tournis aux pays les plus pauvres qui pourraient pâtir de l’insuffisance des vaccins annoncés prochainement sur le marché mondial. Quand bien même des promesses auraient été faites de venir en aide à ces derniers (9 millions de vaccins seront mis à leur disposition).
Qu’à cela ne tienne, il faut espérer que la rencontre entre ces deux grippes ne donnera pas lieu à ce que n’osent imaginer bien de spécialistes, à savoir: l’émergence d’un nouveau virus qui rendrait la grippe A plus virulente et dont on ne saurait imaginer les conséquences.
En attendant des nouvelles plus rassurantes sur le front de la lutte contre une pandémie qui semble n’avoir pas dit son dernier mot, l’on ose espérer que la mise sur le marché d’un vaccin freinera les ardeurs de cette grippe que personne ne souhaiterait attraper. Prenons donc cette « grippe » en patience.