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Chômage, mépris et exil
En effet, quelques jours après la tenue du sommet de la Ligue arabe à Amman auquel le Roi Mohammed VI n’a pas assisté et suite à un Conseil des ministres jordanien réuni le 2 avril, un communiqué est publié et fait savoir que le roi Abdellah II "a approuvé la décision du Conseil des ministres … de transférer son excellence l’ambassadeur Ali El Kayed de l’ambassade de Jordanie au Royaume du Maroc à l’administration centrale à partir du 2 avril 2017".
Le communiqué ne précise pas si ce rappel est simplement une mesure politico-administrative de redéploiement ou relevant d’une autre question. En tout cas, rien dans le communiqué ne laisse entrevoir un motif bien précis, sinon que les interprétations vont bon train ici et là.
Le contexte reste ainsi le point d’ancrage de toutes les lectures de cette décision subite, puisqu’elle intervient après une semaine de la visite effectuée du 22 au 24 mars dernier par Abdallah II au Maroc et sa rencontre avec le Souverain. La presse marocaine avait même évoqué la tenue de plusieurs entretiens entre les deux chefs d’Etat. La décision survient également quelques jours après la tenue du sommet de la Ligue arabe des 29 et 30 mars et auquel le Roi Mohammed VI n’avait pas assisté.
La question des sommets arabes suscite des débats sérieux. Rabat redoute "une fausse impression d'unité et de solidarité (...) dans un monde arabe qui traverse une période difficile". En effet, lors du 27e sommet arabe du 25 juillet 2016, seulement six chefs d’Etat s’étaient rendus à Nouakchott en Mauritanie.