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Canicule précoce
Intervenant depuis Rabat par visioconférence à l’ouverture de la Conférence internationale sur le thème "Intelligence artificielle et droits humains : opportunités, risques et perspectives pour un meilleur avenir", Mme Bouayach a souligné que le droit international relatif aux droits de l’Homme, l’un des acquis les plus fondamentaux de la communauté internationale, ne constitue pas un obstacle à l’innovation, mais plutôt un cadre universel garantissant un accès pour tous aux technologies.
La présidente du CNDH a rappelé que l’espace numérique, les technologies de pointe et les systèmes d’IA sont en train de remodeler profondément le monde et d’influencer notre quotidien, précisant qu’il s’agit de domaines qui suscitent débats, initiatives et préoccupations.
"L’innovation est aujourd’hui le moteur de services intelligents, efficaces et de qualité", a-t-elle affirmé, relevant cependant les inégalités croissantes engendrées par cette révolution technologique dans le monde.
L’innovation n’est plus un choix, mais une nécessité impérieuse, tout comme le respect des droits et libertés fondamentaux, a fait valoir la présidente du CNDH, plaidant pour une gouvernance internationale concertée et inclusive, fondée sur le respect effectif des droits de l’Homme, afin de garantir un usage collectif, sûr et bénéfique de l’IA.
A cet égard, Mme Bouayach a insisté sur le rôle central des institutions nationales des droits de l’Homme qui ne se contentent pas de soumettre avis et recommandations aux gouvernements et acteurs quant aux usages de l’IA, mais évaluent également ses impacts sur l’effectivité des droits.
"Nous recevons et traitons des réclamations liées aux atteintes potentielles aux droits et libertés induites par ces systèmes et nous plaidons en faveur de garanties et de mécanismes d’équité", a-t-elle fait savoir.
Elle a réitéré son appel à mettre en lumière les effets de l’espace numérique et des systèmes d’IA sur les droits de l’Homme, notamment en ce qui concerne les violences basées sur le genre facilitées par la technologie, les atteintes à la vie privée, la discrimination, les discours de haine, l’incitation à la violence et les entraves à un accès équitable aux droits.
Outre Mme Bouayach, le Royaume est représenté à cet événement de deux jours, organisé à l'initiative du Comité national qatari des droits de l'Homme, par Mohamed Aujjar, ancien ministre et acteur des droits humains, qui a présidé une session intitulée "Déployer l’intelligence artificielle au service des droits de l'Homme", et par Abdelghani Berdi, chef de la Division des technologies, de l’espace numérique et des droits humains et directeur par intérim des communications au CNDH.
L’objectif de cette rencontre tenue en coopération avec plusieurs institutions internationales, régionales et locales, est d’explorer la double nature de l’IA à la fois comme outil de progrès et comme défi potentiel pour les droits humains et la démocratie, à travers des discussions plénières et des groupes de travail.