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Placée sous l’égide de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif et du Centre culturel marocain, Bayt Al-Maghrib à Al Qods, cette rencontre a constitué une occasion idoine de valoriser la présence historique des Marocains dans la Ville Sainte et de mettre en relief leur contribution au patrimoine spirituel et culturel d’Al Qods.
S’exprimant à cette occasion, le président de l’Université Al-Qods, Hanna Abdel Nour, a souligné que “la ville d’Al Qods a toujours été un symbole de diversité civilisationnelle et culturelle”, ajoutant qu’elle a, au fil des siècles, constitué un espace d’interaction entre les peuples, où la présence marocaine représente “un élément authentique du tissu historique pluriel de la cité”.
Il a précisé que la Chaire des études marocaines à l’Université Al-Qods “constitue un pont de savoir reliant le Maroc et la Palestine, visant à documenter les liens historiques et spirituels entre les deux peuples et à offrir une plateforme académique favorisant la recherche sur les contributions des Marocains à Al Qods et leur rôle dans la préservation de son identité culturelle et civilisationnelle”.
M. Abdel Nour a ajouté que l’intérêt porté à la présence marocaine à Al Qods traduit la vision de l’Université en faveur du renforcement du dialogue des civilisations entre les peuples arabes et musulmans, notant que la coopération avec l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif et le Centre culturel marocain, Bayt Al-Maghrib, constitue “une initiative pionnière pour préserver ce patrimoine commun et l’ancrer dans la conscience académique et humaine”.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume du Maroc en Palestine, Abderrahim Meziane, a affirmé que l’installation des Marocains à la Ville Sainte “reflète la profondeur des liens spirituels et historiques unissant le Maroc à Al Qods à travers les âges”, faisant savoir que la présence marocaine à Al Qods portait “un message de fidélité aux lieux saints de l’Islam” et a contribué à leur protection et à leur mise en valeur.
Ce lien solide, a-t-il poursuivi, illustre “la profondeur de la solidarité religieuse et humaine entre les peuples marocain et palestinien”, précisant que la relation qui les unit à Al Qods dépasse le cadre historique pour relever “de l’attachement identitaire et spirituel”.
Le diplomate marocain a, en outre, rappelé que la Chaire des études marocaines à l’Université Al-Qods “ne se limite pas à l’aspect académique ou pratique, mais incarne l’engagement constant du Royaume en faveur du soutien scientifique, culturel et humain à la Ville Sainte et à ses habitants”.
De son côté, la présidente de la Chaire, Safaa Nassereddine, a indiqué que cette deuxième rencontre scientifique vise à “approfondir la compréhension des raisons de l’établissement des Marocains à Al Qods et à mettre en valeur l’impact de leur présence dans son tissu historique et social”.
Elle a souligné que la Chaire œuvre à “bâtir une plateforme de connaissance durable renforçant la conscience du patrimoine marocain d’Al Qods et encourageant chercheurs et étudiants à l’étudier”, ajoutant que cet effort académique tend également à préserver la mémoire, à sauvegarder l’identité et à approfondir le partenariat entre le Maroc et la Palestine.
Mme Nassereddine a, à cet égard, exprimé sa gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, ainsi qu’à l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, à l’Université Al-Qods, et à l’ensemble des partenaires soutenant cette initiative.
Les travaux de la rencontre ont été ponctués par trois interventions principales portant sur les liens historiques et culturels entre les Marocains et Al Qods.
Ainsi, l’historien Bachir Barakat a évoqué les facteurs ayant favorisé leur établissement dans la Ville Sainte, le professeur Ibrahim Abou Amr a abordé les relations historiques entre les deux parties, tandis que Khadr Chahabi, directeur du Centre des manuscrits d’Al Qods, a mis en avant la contribution des Marrakchis au tissu social et patrimonial de la ville.
La séance s’est clôturée par des interventions de plusieurs universitaires, suivies d’un hommage rendu aux participants et de la remise de distinctions en reconnaissance de leurs contributions.







