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Libé: Où en êtes-vous dans le projet de réforme de l'enseignement originel?
Abderrachid Morsso: L'action d'encadrement par le ministère de tutelle concerne jusqu'à présent seulement une vingtaine d'écoles coraniques relevant de la province de Tiznit. Et ce, dans la perspective de couvrir, selon une approche graduelle, l'ensemble des établissements. Jusque là, le constat des avancées réalisées n'est pas mauvais. Déjà dans quatre écoles coraniques, les cours de l'enseignement moderne sont dispensés sur trois niveaux: le primaire, le collégial et le secondaire. Il s'agit là des écoles coraniques d'Ighechane dans la région de Tafraout (où sont scolarisés 56 talbs), celle de Rassmouka (80 talbs) près de Tiznit enfin Ibdi (74) et Tafraout'lmouloud (82) à Anzi. Le reste des autres médersas en sont au niveau primaire.
Quels sont les moyens humains mis à disposition pour faire aboutir ce projet ?
Nous mobilisons actuellement près de 120 professeurs exerçant dans des collèges et lycées publics en plus de plusieurs dizaines de lauréats des Instituts des sciences théologiques pour dispenser des cours dans les médersas. Il faut souligner par ailleurs que la matière des NTI est introduite dans les cursus. Bref, nous nous attelons à assurer aux tolbas un enseignement moderne à même de leur conférer une formation capable de leur garantir une meilleure insertion sociale et professionnelle.
Quid des moyens financiers?
Nous ne disposons pas pour le moment de moyens financiers conséquents; toutefois, nous comptons sur les associations de bienfaisance des médersas, lesquelles sont créées et financées par des habitants bénévoles et magnanimes. Ce sont là pour nous des acteurs incontournables dont l'action assure de nombreuses missions. Notamment les réaménagements et la mise à niveau des infrastructures des médersas; leur approvisionnement en divers équipements nécessaires, en plus de nourritures pour les tolbas, etc. Sans oublier également l'apport de l'Entraide nationale. Celle-ci accorde chaque année une subvention de 10 à 15 mille dirhams à chacune de ces écoles.
Abderrachid Morsso: L'action d'encadrement par le ministère de tutelle concerne jusqu'à présent seulement une vingtaine d'écoles coraniques relevant de la province de Tiznit. Et ce, dans la perspective de couvrir, selon une approche graduelle, l'ensemble des établissements. Jusque là, le constat des avancées réalisées n'est pas mauvais. Déjà dans quatre écoles coraniques, les cours de l'enseignement moderne sont dispensés sur trois niveaux: le primaire, le collégial et le secondaire. Il s'agit là des écoles coraniques d'Ighechane dans la région de Tafraout (où sont scolarisés 56 talbs), celle de Rassmouka (80 talbs) près de Tiznit enfin Ibdi (74) et Tafraout'lmouloud (82) à Anzi. Le reste des autres médersas en sont au niveau primaire.
Quels sont les moyens humains mis à disposition pour faire aboutir ce projet ?
Nous mobilisons actuellement près de 120 professeurs exerçant dans des collèges et lycées publics en plus de plusieurs dizaines de lauréats des Instituts des sciences théologiques pour dispenser des cours dans les médersas. Il faut souligner par ailleurs que la matière des NTI est introduite dans les cursus. Bref, nous nous attelons à assurer aux tolbas un enseignement moderne à même de leur conférer une formation capable de leur garantir une meilleure insertion sociale et professionnelle.
Quid des moyens financiers?
Nous ne disposons pas pour le moment de moyens financiers conséquents; toutefois, nous comptons sur les associations de bienfaisance des médersas, lesquelles sont créées et financées par des habitants bénévoles et magnanimes. Ce sont là pour nous des acteurs incontournables dont l'action assure de nombreuses missions. Notamment les réaménagements et la mise à niveau des infrastructures des médersas; leur approvisionnement en divers équipements nécessaires, en plus de nourritures pour les tolbas, etc. Sans oublier également l'apport de l'Entraide nationale. Celle-ci accorde chaque année une subvention de 10 à 15 mille dirhams à chacune de ces écoles.