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A la veille d’un professionnalisme annoncé : Manœuvres douteuses, arbitrage à problème et violences tous azimuts

Vendredi 27 Mai 2011

A la veille d’un professionnalisme annoncé : Manœuvres douteuses, arbitrage à problème et violences tous azimuts
Au terme du championnat de football dans ses deux divisions et au-delà de tout bilan chiffré sur le titre ou la relégation, un constat s’impose à la fin du concours et à la veille d’un professionnalisme que notre valeureuse fédé est en train de peaufiner pour le début de la saison prochaine. Au premier abord, une chose est sûre et certaine : les pratiques douteuses et l’arbitrage scandaleux sont toujours là. Et les pratiques magouilleuses font de la résistance. Si la commission de la programmation a réalisé un travail remarquable, il n’en reste pas moins vrai que la commission de l’arbitrage a été plus que indulgente envers les arbitres qui parfois ont été à l’origine d’événements fâcheux à travers les stades. Si beaucoup de joueurs ont appris à se tenir tranquilles devant des décisions plus que douteuses des hommes en noir, ces derniers nous ont fait voir de toutes les couleurs. Et plusieurs clubs ont fait les frais d’un arbitrage parfois invraisemblable. On ne peut que s’indigner devant les décisions de certains arbitres qui sont vraiment à côté de la plaque et que certains clubs qui réclament qu’on ne les désigne pas pour officier leurs rencontres. Le public en général  et les fans du club soussi d’Ait Melloul en particulier ne sont pas prêts d’oublier un certain Mohamed Yara ou plutôt « Yara-la-gaffe » qu’on ne peut traiter d’ignare dans le domaine de l’arbitrage mais qui n’est pas à sa première bévue. Est-ce volontaire ou Yara serait-il incompétent au point de refuser un but qu’on ne refusait que lors des compétitions africaines d’antan? Quand la télévision et les moyens de télécommunications faisaient défaut en Afrique. On se rappelle combien nos clubs et le Onze national ont souffert de ces injustices et voilà que certains de nos arbitres en font pire. Mais Yara n’est pas le seul gaffeur. D’autres hommes en couleurs ont été auteur de bavures dont la victime restera notre football qui aspire à entamer sainement son projet de professionnaliser les concours de première et seconde division. Le MAS aussi n’oubliera pas de sitôt l’arbitrage de Jiyed. Sa rencontre contre le WAC comptant pour la 26ème journée aura été une vraie injustice.  Un match qui devrait rester au travers de la gorge des joueurs fassis. Le MAS a vivement contesté l’arbitrage de Jiyed, après que celui-ci ait expulsé deux de ses joueurs et accorder deux penalties qui n’étaient pas très évidents. Il en fut de même lors de la 27 ème journée lorsque le Raja a accueilli l’OCS. Une fois encore, l’arbitrage a fait des siennes suite aux bourdes du referee tangérois Boulifa. Celui-ci a validé  un deuxième but des Verts, alors que Yassine Salhi a été dans une position de hors-jeu, et a accordé un penalty généreux à Mohcine Mitwalli qui n’a fait que plonger, causant par la même l’expulsion des joueurs Safiots, Brahim Largo et Belakhdar ainsi que le coach Sektioui. Cependant, il ne faut pas mettre sur le dos de l’arbitrage tous les maux de notre football. Les mentalités magouilleuses et les gestions archaïques venues d’une autre ère subsistent et demeurent l’un des handicaps à l’émancipation du sport en général et la professionnalisation de notre bon vieux championnat. La triche, les arrangements et les tentations sonnantes et trébuchantes continuent à entacher le concours de football surtout en fin de parcours. On a beau alerter notre valeureuse fédé, elle fait la sourde oreille même devant des cas flagrants que les caméras ont dévoilés au grand jour. Et ce n’est certainement pas avec ces mentalités magouilleuses qu’on construira un championnat professionnel digne de ce nom. Autre fait marquant de notre championnat national est certainement la violence et la casse qu’on a constaté dans plusieurs stades et parfois en direct sur notre petit écran comme ce fut le cas dans le nouveau stade de la ville ocre. Les fous des  stades sont souvent venus gâcher la fête à Casablanca, à Rabat et autre villes du Maroc toutes divisions confondues. Le projet sur le hooliganisme et la violence qui a été présenté avec beaucoup de tapage médiatique est toujours non opérationnel et sa mise en application n’est pas d’actualité pour le moment. Tout cela arrive à quelques mois du fameux professionnalisme qu’on veut installer dans une plateforme déjà avariée.

KAMAL MOUNTASSIR

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