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Dans un entretien publié par notre confrère Al Ittihad Al Ichtiraki, l’avocat Abdelkbir Tabih du barreau de Casablanca, revient sur les tenants et aboutissants de la crise diplomatique entre le Maroc et la France. Une crise qui s’est déclenchée en février dernier après que le directeur de contre-espionnage, Mohamed Hamouchi, directeur de la DST, a été convoqué par un juge d’instruction, lors d’une visite officielle à Paris, suite à laquelle le Maroc à suspendu sa coopération judiciaire avec l’Hexagone.
Abdelkebir Tabih a tenu en premier lieu à préciser que ce n’est pas le Maroc qui a mis fin à sa coopération judiciaire avec la France comme avancé par certains, mais la décision du Maroc était en réaction à l’interdiction du magistrat de liaison marocain qui se trouve à Paris, en l’occurrence, Samira Maddoune, de s’acquitter de sa mission en tant représentante du Maroc et du ministère de la Justice et des Libertés. De ce fait, c’est la France qui a mis fin de manière effective aux accords de coopération judiciaire entre les deux pays, a-t-il affirmé.
Abdelkbir Tabih a tenu aussi à rappeler l’origine de cette crise lorsque la police fait irruption dans la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, pour remettre à Abdellatif Hamouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction au sujet d'une plainte déposée contre lui pour complicité de torture, par une organisation non-gouvernementale (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), Zakaria Moumni, Adil Lamtalssi et Ennaâma Asfari. Ce qui est en fait une violation de la convention de Genève relative à l’immunité diplomatique et une ingérence dans la justice marocaine.
A une question sur l’actuel accord et son efficience auquel sont parvenus la Garde des sceaux française Christiane Taubira et le ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid, Abdelkbir Tabih a répondu que cet accord sur l’amendement de la convention d’entraide judiciaire est susceptible d’éviter de pareille crise politique et diplomatique entre les deux pays unis par des relations historiques, stratégiques et culturelles.
Selon Abdelkbir Tabih, le Maroc n’a pas perdu de temps pour résoudre cette crise et n’est pas tenu pour responsable du retard avant le dernier accord entre les deux pays. Au contraire, il était le premier à prendre des initiatives pour régler ce différend et pallier les erreurs de l’Hexagone.
Abdelkebir Tabih a tenu en premier lieu à préciser que ce n’est pas le Maroc qui a mis fin à sa coopération judiciaire avec la France comme avancé par certains, mais la décision du Maroc était en réaction à l’interdiction du magistrat de liaison marocain qui se trouve à Paris, en l’occurrence, Samira Maddoune, de s’acquitter de sa mission en tant représentante du Maroc et du ministère de la Justice et des Libertés. De ce fait, c’est la France qui a mis fin de manière effective aux accords de coopération judiciaire entre les deux pays, a-t-il affirmé.
Abdelkbir Tabih a tenu aussi à rappeler l’origine de cette crise lorsque la police fait irruption dans la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, pour remettre à Abdellatif Hamouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction au sujet d'une plainte déposée contre lui pour complicité de torture, par une organisation non-gouvernementale (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), Zakaria Moumni, Adil Lamtalssi et Ennaâma Asfari. Ce qui est en fait une violation de la convention de Genève relative à l’immunité diplomatique et une ingérence dans la justice marocaine.
A une question sur l’actuel accord et son efficience auquel sont parvenus la Garde des sceaux française Christiane Taubira et le ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid, Abdelkbir Tabih a répondu que cet accord sur l’amendement de la convention d’entraide judiciaire est susceptible d’éviter de pareille crise politique et diplomatique entre les deux pays unis par des relations historiques, stratégiques et culturelles.
Selon Abdelkbir Tabih, le Maroc n’a pas perdu de temps pour résoudre cette crise et n’est pas tenu pour responsable du retard avant le dernier accord entre les deux pays. Au contraire, il était le premier à prendre des initiatives pour régler ce différend et pallier les erreurs de l’Hexagone.