-
Signature d’un mémorandum d’entente en vue du renforcement des capacités des diplomates marocains
-
Début à Banjul de la réunion des ministres des AE avec la participation du Maroc
-
L'ANRE plaide à Fès en faveur d’un réseau “robuste” d’interconnexion électrique transfrontalier en Afrique
-
Le SNPM publie son rapport annuel2023-2024 sur la liberté de la presse au Maroc
-
L’ANME fait part des axes stratégiques pour renforcer la liberté de la presse et promouvoir un environnement médiatique sain et diversifié
Lorsque l’idée avait fait surface pour la première fois, tout le monde avait qualifié le pari d’intéressant certes, mais difficile à appliquer au Maroc.
Pour rappel, Massar est un programme informatique permettant aux élèves d’avoir accès à leurs notes, absences, orientations, emplois du temps et dates des contrôles continus et à leurs parents de suivre l’évolution scolaire de leur progéniture de manière plus accessible.
Dès sa mise en œuvre, ce système a suscité la colère du corps enseignant et des élèves à la fois. Cette levée de boucliers était due à un manque de communication et à une approche pédagogique adéquate.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts sans que les choses se soient pour autant réglées.
A titre d’exemple, ce n’est qu’avant-hier que les préposés du Centre d’orientation pédagogique sis au boulevard Ghandi de Casablanca, ont eu l’heur d’assister à une conférence du responsable de ce système au niveau du Grand Casablanca destinée à mieux les éclairer sur la manipulation de l’outil en question. Pire, pourquoi retrouve-t- on toujours, en ce début du nouveau siècle autant d’enseignants et d’orientateurs qui galèrent avec l’outil informatique? Si le programme a été lancé il y a deux ans, et que les formations sont toujours en cours alors que les résultats devraient être palpables depuis des mois déjà, cela ne nous donnerait-il pas un aperçu sur la gestion de certains dossiers au sein de nos ministères?
S’ajoute à cela un déficit très prononcé au niveau des équipements informatiques, un serveur sous-dimensionné par rapport aux besoins et qui «bugger» la plupart du temps, et le reste à l’encan.
Résultat : un stress permanent du corps enseignant qui est contraint de se connecter à des heures impossibles afin d’avoir accès à cette interface censée l’aider à gérer plus facilement sa notation.
De ce fait, il est fort difficile d’avoir la main à Massar, tellement ce système est lent. Il tombe même parfois en panne, entraînant avec lui le portail du MEN comme cela s’est passé mercredi dernier entre 8 et 10 heures.
De fait, toutes ces pannes sont symptomatique de la panne générale qui paralyse notre système d’enseignement depuis belle lurette.
Et vogue la galère…