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L’ONG a ainsi enregistré des condamnations à mort dans 16 pays arabes, à savoir le Maroc (9), l’Algérie (16), l’Arabie Saoudite (44), Bahreïn (5), l’Egypte (509), les Emirats arabes unis (25), l’Irak (38), l’Iran (81), la Jordanie (5), le Koweït (7), le Liban (11), la Libye (1), la Palestine (4), Qatar (2), la Tunisie (2) et le Yémen (26).
Par ailleurs, Amnesty International a recensé des exécutions dans 22 pays en 2014, soit autant qu’en 2013. Son rapport précise que sept pays ayant appliqué la peine de mort en 2013 ne l’ont pas fait en 2014 (Bangladesh, Botswana, Inde, Indonésie, Koweït, Nigeria et Sud-Soudan), alors que sept autres ont repris les exécutions (Belarus, Egypte, Emirats arabes unis, Guinée Equatoriale, Jordanie, Pakistan et Singapour). Par ailleurs, elle n’a pas été en mesure de confirmer si des exécutions avaient bien eu lieu en Syrie.
Même si le rapport d’Amnesty International range le Maroc parmi les pays abolitionnistes en pratique, c’est-à-dire «des pays dont la législation prévoit la peine de mort pour des crimes de droit commun tels que le meurtre, mais qui peuvent être considérés comme abolitionnistes en pratique parce qu’ils n’ont procédé à aucune exécution depuis au moins 10 ans», le gouvernement Benkirane tergiverse pour mettre fin à cette situation comme en atteste son abstention lors du vote à l’Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 2014 du « Moratoire sur l’application de la peine de mort». Le président du Collectif marocain contre cette dernière, Abderrahim El Jamai, avait d’ailleurs critiqué cette position du gouvernement marocain qui «ne l’honore pas ». Le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar a, lui aussi, réitéré la position ferme de cette instance concernant cette peine. Il a dit, en substance que le CNDH est « parfaitement conscient que cette question est l’objet d’un débat et de prises de position contradictoires au sein de la société, particulièrement face à l’horreur de certains crimes et à leurs séquelles chez les victimes et leurs proches ». Et d’ajouter que le CNDH « réaffirme sa position appelant notre pays à adhérer au second Protocole additionnel au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, à l’abolition de la peine de mort et à voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un moratoire sur la suspension de l’exécution de la peine de mort dans la perspective de son abolition ».