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C’est ce qui ressort du communiqué publié par les deux centrales à l’issue de leur réunion d’urgence tenue le 31 mars consacrée à l’évaluation des différentes sessions du dialogue social dans les secteurs public et privé ainsi que la commission des élections.
Devant la politique délibérée du gouvernement de ne pas ouvrir un dialogue sérieux et responsable avec les différents partenaires sociaux, de porter atteinte aux droits et acquis de la classe ouvrière, de lutter contre les libertés syndicales, les deux centrales condamnent vigoureusement l’attitude de l’Exécutif qui fait peu de cas de leur bonne volonté, d’ailleurs, par leur adhésion totale à l’ensemble des commissions proposées par le gouvernement.
En l’absence d’un véritable dialogue social, la FDT et l’UGTM tiennent à exprimer leur attachement à l’unité des syndicats susceptible de contrer l’offensive acharnée du gouvernement contre les droits et acquis des classes laborieuses. De même qu’elles soulignent qu’elles ne ménageront aucun effort pour faire du slogan de l’unité une réalité et une force historique en vue de défendre par tous les moyens légaux les droits et acquis du peuple marocain.
Ne sentant rien venir de la part du gouvernement, et après avoir épuisé toute possibilité de faire éviter au pays d’éventuelles tensions et contestations, les deux centrales menacent de durcir le ton et décident de reprendre leur programme et actions de lutte commune.
A rappeler que l’année 2015 a connu plusieurs réunions dans le cadre du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs. Sauf que les rounds de négociations ressemblent beaucoup plus à des audiences d’écoute des rapports du gouvernement plutôt qu’à des rencontres d’échange et de négociations avec les centrales. Le gouvernement a persisté durant cette année à faire la sourdre oreille aux revendications des syndicats dont la réforme des caisses de retraite qui reste le principal point de discorde avec l’Exécutif. Dans l’état actuel des choses, une question des plus légitimes s’impose : s’achemine-t-on vers une année blanche en termes de résultats au niveau syndical ? Tout laisse penser qu’on va vers cette situation, alors que quelques semaines seulement nous séparent de la célébration du 1er Mai, fête des travailleurs.
Au lieu de se pencher sur les vrais problèmes et d’en trouver les solutions appropriées, le gouvernement cherche à occulter, du moins à reléguer au second plan les grandes questions sociales à caractère urgent qui se posent avec acuité et persiste dans sa politique qui va à l’encontre des attentes du peuple marocain en général et de la classe ouvrière en particulier.