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Le corps agité de tremblements, les yeux révulsés, incapables de se tenir debout, 25 adolescentes, élèves d'un collège de l'île française de La Réunion, dans l'Océan indien, se disent depuis quelques jours victimes "d'esprits".
Des parents ont demandé à faire exorciser le collège, mais le principal de l'établissement souligne que les pompiers n'ont rien trouvé de "tangible" chez les élèves. Une cellule de soutien psychologique a cependant été mise en place.
A La Réunion, carrefour d'ethnies, de religions et de cultures, les esprits, revenants et autres fantômes sont très présents dans l'imaginaire collectif.
Dans ce collège mixte, les "crises", qui n'ont concerné que des jeunes filles, quasiment toutes originaires de Mayotte, île voisine de La Réunion, ont toujours eu lieu en public. Fait particulier, les "esprits" semblent peu enclins à quitter l'enceinte du collège. Les "crises" cessent dès que les adolescentes ont franchi les grilles de l'établissement.
Les "esprits" se seraient manifestés pour la première fois le 10 février, mais les faits n'ont été révélés que mardi par le Journal de l'Ile de La Réunion.
Une première collégienne a commencé à trembler et crier. D'autres jeunes filles ont suivi. Les pompiers appelés par le personnel du collège "nous ont dit qu'il n'y avait rien de tangible pour eux et donc qu'ils ne pouvaient rien faire médicalement, si ce n'est les mettre au repos", a expliqué à l'AFP Gervais Fontaine, principal de l'établissement.
Les jours suivants, d'autres élèves ont été prises des mêmes symptômes. "Elles ne se contrôlent pas, elles ont des raideurs dans les membres, elles crient, hurlent", a raconté le principal, témoin de certaines de ces scènes.
"L'administration nous dit que les filles font des crises d'hystérie, mais ce n'est pas vrai. Ce qui se passe ici est surnaturel, on l'a vu", a témoigné une mère de famille, rapporte l’AFP.
Pour certains parents, une seule solution : il faut exorciser le lieu. Certains ont évoqué l'idée de faire appel à un prêtre catholique ou un religieux hindou. Mardi, un couple se présentant comme des exorcistes musulmans a été éconduit à la porte du collège.
"Nous sommes un établissement laïc, nous respectons les coutumes et les croyances mais cela ne doit pas empêcher ce collège de fonctionner sous les principes de la République", a déclaré le principal.
Des parents ont demandé à faire exorciser le collège, mais le principal de l'établissement souligne que les pompiers n'ont rien trouvé de "tangible" chez les élèves. Une cellule de soutien psychologique a cependant été mise en place.
A La Réunion, carrefour d'ethnies, de religions et de cultures, les esprits, revenants et autres fantômes sont très présents dans l'imaginaire collectif.
Dans ce collège mixte, les "crises", qui n'ont concerné que des jeunes filles, quasiment toutes originaires de Mayotte, île voisine de La Réunion, ont toujours eu lieu en public. Fait particulier, les "esprits" semblent peu enclins à quitter l'enceinte du collège. Les "crises" cessent dès que les adolescentes ont franchi les grilles de l'établissement.
Les "esprits" se seraient manifestés pour la première fois le 10 février, mais les faits n'ont été révélés que mardi par le Journal de l'Ile de La Réunion.
Une première collégienne a commencé à trembler et crier. D'autres jeunes filles ont suivi. Les pompiers appelés par le personnel du collège "nous ont dit qu'il n'y avait rien de tangible pour eux et donc qu'ils ne pouvaient rien faire médicalement, si ce n'est les mettre au repos", a expliqué à l'AFP Gervais Fontaine, principal de l'établissement.
Les jours suivants, d'autres élèves ont été prises des mêmes symptômes. "Elles ne se contrôlent pas, elles ont des raideurs dans les membres, elles crient, hurlent", a raconté le principal, témoin de certaines de ces scènes.
"L'administration nous dit que les filles font des crises d'hystérie, mais ce n'est pas vrai. Ce qui se passe ici est surnaturel, on l'a vu", a témoigné une mère de famille, rapporte l’AFP.
Pour certains parents, une seule solution : il faut exorciser le lieu. Certains ont évoqué l'idée de faire appel à un prêtre catholique ou un religieux hindou. Mardi, un couple se présentant comme des exorcistes musulmans a été éconduit à la porte du collège.
"Nous sommes un établissement laïc, nous respectons les coutumes et les croyances mais cela ne doit pas empêcher ce collège de fonctionner sous les principes de la République", a déclaré le principal.