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Selon les données statistiques, le taux de prévalence de la violence à l’égard des femmes oscille autour de 62,8%.
On peut dès lors comprendre que cette question, comme tant d’autres restées quasiment en suspens en dépit des avancées enregistrées sur les droits de la femme, préoccupe toujours de nombreux acteurs associatifs et organisations militant pour la cause de la femme marocaine. D’autant plus que plus de la moitié d’entre elles, soit 55%, subissent des violences conjugales.
Ces chiffres laissent penser que l’amélioration définitive et exhaustive de la condition de la femme marocaine ne serait pas pour demain. D’autant plus que les institutions censées porter haut et bien cette question, semblent encore peu inclines à s’intéresser véritablement au sort de la femme.
Dans un rapport parallèle sur la mise en œuvre de la Déclaration et du programme d'action de Beijing+20, des associations marocaines n’ont-elles pas décrié l’absence d’une vision globale des institutions en matière de services et de prises en charge des femmes victimes de violence ?
Ce n’est pas tout puisque le même rapport fait remarquer que «le projet de loi sur les violences faites aux femmes ne répond pas aux normes internationales en matière de prévention, de protection, de répression et de prise en charge». Et souligne les difficultés au niveau des ressources humaines et matérielles auxquelles les centres d’écoutes des ONG sont encore confrontés, malgré la situation préoccupante des femmes battues.
Si les chiffres faisant référence à la violence à l’égard des femmes au Maroc demeurent élevés, c’est dire qu’il reste encore du chemin à faire et que les progressistes ont encore du pain sur la planche.