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Fatima Allaoui ou Sarah-Fatima Allaoui, elle, est conseillère régionale du Languedoc-Roussillon et conseillère municipale de la ville de Béziers (Héraut) dont le maire n’est autre que Robert Ménard, ancien patron de ‘’Reporters sans frontières’’, élu grâce au soutien du FN.
Née en 1978, elle exerce en tant que psychologue au centre hospitalier de Béziers et est une ancienne membre du Conseil français du culte musulman. Il y a de cela quelques mois, elle avait craché dans la soupe en claquant la porte de l’UMP qui ne lui avait pas permis de se présenter aux élections départementales en lui proposant «un canton à forte population d’origine maghrébine». Elle avait répondu à la proposition de l’UMP ‘’Non, y'a trop d'Arabes là-bas!’’ et s’en allait s’inscrire au SIEL. Elle tente alors et en vain de se rapprocher de Robert Ménard, histoire d’obtenir l’investiture de son mouvement politique local «Choisir Béziers», mais elle essuie un cinglant revers du fougueux maire qui lui signifie un refus sans appel.
Revenue de disgrâce grâce à l’ancienne candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet dont elle est proche et qui la ramène au bercail, elle reprend sa carte à l’UMP. Pas pour longtemps, semble-t-il, puisqu’elle vient de se voir jetée comme une malpropre par celle-là même qui l’avait prise sous sa protection.
In fine, l’opportunisme et l’ambition démesurées de Fatima Allaoui l’auront conduite fatalement à sa perte car, contraires aux convictions d’une UMP qui sous la conduite de son nouveau président Nicolas Sarkozy se veut autre que ce qu’elle a été jusqu’à présent. Le rapprochement avec le FN fait partie désormais de l’extra-légal. A droite, on sait désormais à quoi s’en tenir et ce que cela en coûte.