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En 2020, alors qu’elle s’apprêtait à se lancer dans la construction d'une nouvelle maison, Christelle Gillot apprend avec stupeur qu’elle est fichée à la Banque de France.
De fil en aiguille, le mystère s’éclaircit: son ex-mari, père de ses deux enfants et aujourd’hui en situation d’insolvabilité, lui a laissé à son insu trois crédits sur le dos. Les créanciers se tournent vers elle pour récupérer l’argent. Une somme astronomique: 600.000 euros.
L’homme, un ancien banquier accro aux jeux, a été jusqu’à détourner l’argent de ses clients pour financer son vice, des faits pour lesquels il a d’ailleurs été condamné en novembre 2024 par le tribunal du Mans, précise BFM. En 2015, il divorce de Christelle et ils se mettent d’accord sur un strict partage des biens: deux maisons et les crédits associés pour lui, une troisième maison pour Christelle. Sauf que cet “engagement”... ne s’est jamais concrétisé.
Christelle, la cinquantaine, professeure dans un lycée de la région, est donc restée liée à son insu aux crédits en cours et considérée comme “co-emprunteur” des deux précédentes maisons. Deux emprunts que son ex-mari avait en outre arrêté de rembourser.
Victime de cette terrible injustice, Christelle a entamé des poursuites pour tenter de faire entendre sa cause et multiplié les requêtes auprès des autorités, sans succès. Elle n’a dès lors eu d’autre choix que de revendre son unique maison pour rembourser les dettes de son ex-mari. Elle n’a aujourd’hui “plus rien à léguer à ses enfants”, son plus grand regret dans cette affaire. “C’est comme si j’étais condamnée à perpétuité alors que je n’ai rien fait. Il y a un vrai vide juridique”, confie-t-elle, profondément amère.
De fil en aiguille, le mystère s’éclaircit: son ex-mari, père de ses deux enfants et aujourd’hui en situation d’insolvabilité, lui a laissé à son insu trois crédits sur le dos. Les créanciers se tournent vers elle pour récupérer l’argent. Une somme astronomique: 600.000 euros.
L’homme, un ancien banquier accro aux jeux, a été jusqu’à détourner l’argent de ses clients pour financer son vice, des faits pour lesquels il a d’ailleurs été condamné en novembre 2024 par le tribunal du Mans, précise BFM. En 2015, il divorce de Christelle et ils se mettent d’accord sur un strict partage des biens: deux maisons et les crédits associés pour lui, une troisième maison pour Christelle. Sauf que cet “engagement”... ne s’est jamais concrétisé.
Christelle, la cinquantaine, professeure dans un lycée de la région, est donc restée liée à son insu aux crédits en cours et considérée comme “co-emprunteur” des deux précédentes maisons. Deux emprunts que son ex-mari avait en outre arrêté de rembourser.
Victime de cette terrible injustice, Christelle a entamé des poursuites pour tenter de faire entendre sa cause et multiplié les requêtes auprès des autorités, sans succès. Elle n’a dès lors eu d’autre choix que de revendre son unique maison pour rembourser les dettes de son ex-mari. Elle n’a aujourd’hui “plus rien à léguer à ses enfants”, son plus grand regret dans cette affaire. “C’est comme si j’étais condamnée à perpétuité alors que je n’ai rien fait. Il y a un vrai vide juridique”, confie-t-elle, profondément amère.