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Rarissimes il y a quelques années dans le football féminin, les grossesses en cours de carrière deviennent de plus en plus fréquentes chez les joueuses malgré une protection sociale encore incomplète dans certains pays.
La semaine dernière, la fille de trois ans de la milieu française Amel Majri et celle d'un an de la gardienne Constance Picaud ont été aperçues à Clairefontaine regarder au loin leurs mères s'entraîner.
Ces exemples sont de plus en plus fréquents car bon nombre de fédérations mettent désormais en place des conditions qui facilitent la conciliation entre vie professionnelle et maternité.
Pour les Bleues, toute la partie "logistique" est prise en charge par la FFF: transports, hébergements, frais de restauration pour l'enfant et pour l'accompagnant, explique une source proche de la fédération. Mais le salaire de l'accompagnant n'est pas couvert.
Au cours de l'Euro, les deux joueuses pourront voir leurs filles quand elles le souhaitent en dehors des temps collectifs obligatoires comme les repas, les réunions et les entraînements.
En mai 2024, la Fifa a approuvé un renforcement des mesures de protection de la maternité dans le football, encourageant les pays à faciliter l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Seules 2% des joueuses déclaraient avoir un enfant en 2017, date de la dernière étude du syndicat mondial des joueurs (Fifpro) sur le sujet, parmi les 3.500 joueuses des principaux championnats interrogées.
Et seules 8% d'entre elles avaient reçu une allocation de maternité de leur club ou de leur fédération.
Depuis 2021, la Fifa a instauré un nouveau cadre réglementaire avec "une période minimale de 14 semaines de congés payés, dont au moins huit doivent être prises après la naissance de l'enfant", assortie d'une obligation de rémunérer la joueuse "aux deux tiers" de son salaire, a minima.
"Lors d'une Coupe du monde (ou d'un tournoi continental), les joueurs et joueuses sont éloignés de leur famille pendant cinq ou six semaines. Cela peut causer de graves dommages psychologiques à ces joueuses et à leurs enfants. Encourager les fédérations membres à permettre aux mères et aux pères d'emmener leurs enfants aux camps d'entraînement est une mesure très importante", a déclaré Sarai Bareman, responsable du football féminin à la Fifa.
En janvier 2023, l'Islandaise Sara Bjork Gunnarsdottir a révélé qu'elle avait subi une baisse de salaire pendant sa grossesse, quand elle jouait pour l'OL, qui n'avait pas non plus facilité son retour à la compétition. Elle a remporté son procès contre le club français devant le tribunal du football de la Fifa et a récupéré la partie non payée de son salaire.
"Les tournois, c'est une plus grande vitrine, qui donne une grande visibilité. C'est un bon moyen de montrer si nous avons progressé par rapport à d'autres pays", a expliqué à l'AFP Amanda Gutiérrez, présidente du syndicat espagnol des footballeurs FutPro.
"J'ai de la chance car ma famille m'accompagne partout. Elle sera en Suisse et cela me donne de la tranquillité et de la force, je suis heureuse", a raconté à l'AFP Irene Paredes, capitaine de l'Espagne. Son fils était déjà présent à ses côtés lors de la Coupe du monde en 2023 en Nouvelle-Zélande et en Australie.
En Suède et en Islande, le soutien financier inclut la rémunération d'une nounou ou d'une baby-sitter. "Nous essayons d'être aussi flexibles que possible afin de répondre aux besoins des mères avec enfants, ce qui peut inclure un soutien dans la logistique du voyage de la famille, l'hébergement pendant le tournoi, ainsi que la garde des enfants", a assuré la fédération islandaise (KSI) à l'AFP.
Le Danemark, qui "couvre également les frais" de l'enfant et de l'accompagnateur de la mère, a rappelé à l'AFP que la fille de la footballeuse Rikke Marie Madsen, Frida, et son compagnon Martin seront "dans le camp de base" de l'équipe nationale à partir de lundi en Suisse.
L'Allemagne, championne d'Europe à huit reprises en 13 éditions, prend également en charge "les frais d'hôtel, de repas et de déplacement des enfants et de leur accompagnateur".
De son côté, l'Angleterre championne d'Europe en titre ne compte aucune mère dans son effectif.
La semaine dernière, la fille de trois ans de la milieu française Amel Majri et celle d'un an de la gardienne Constance Picaud ont été aperçues à Clairefontaine regarder au loin leurs mères s'entraîner.
Ces exemples sont de plus en plus fréquents car bon nombre de fédérations mettent désormais en place des conditions qui facilitent la conciliation entre vie professionnelle et maternité.
Pour les Bleues, toute la partie "logistique" est prise en charge par la FFF: transports, hébergements, frais de restauration pour l'enfant et pour l'accompagnant, explique une source proche de la fédération. Mais le salaire de l'accompagnant n'est pas couvert.
Au cours de l'Euro, les deux joueuses pourront voir leurs filles quand elles le souhaitent en dehors des temps collectifs obligatoires comme les repas, les réunions et les entraînements.
En mai 2024, la Fifa a approuvé un renforcement des mesures de protection de la maternité dans le football, encourageant les pays à faciliter l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Seules 2% des joueuses déclaraient avoir un enfant en 2017, date de la dernière étude du syndicat mondial des joueurs (Fifpro) sur le sujet, parmi les 3.500 joueuses des principaux championnats interrogées.
Et seules 8% d'entre elles avaient reçu une allocation de maternité de leur club ou de leur fédération.
Depuis 2021, la Fifa a instauré un nouveau cadre réglementaire avec "une période minimale de 14 semaines de congés payés, dont au moins huit doivent être prises après la naissance de l'enfant", assortie d'une obligation de rémunérer la joueuse "aux deux tiers" de son salaire, a minima.
"Lors d'une Coupe du monde (ou d'un tournoi continental), les joueurs et joueuses sont éloignés de leur famille pendant cinq ou six semaines. Cela peut causer de graves dommages psychologiques à ces joueuses et à leurs enfants. Encourager les fédérations membres à permettre aux mères et aux pères d'emmener leurs enfants aux camps d'entraînement est une mesure très importante", a déclaré Sarai Bareman, responsable du football féminin à la Fifa.
En janvier 2023, l'Islandaise Sara Bjork Gunnarsdottir a révélé qu'elle avait subi une baisse de salaire pendant sa grossesse, quand elle jouait pour l'OL, qui n'avait pas non plus facilité son retour à la compétition. Elle a remporté son procès contre le club français devant le tribunal du football de la Fifa et a récupéré la partie non payée de son salaire.
"Les tournois, c'est une plus grande vitrine, qui donne une grande visibilité. C'est un bon moyen de montrer si nous avons progressé par rapport à d'autres pays", a expliqué à l'AFP Amanda Gutiérrez, présidente du syndicat espagnol des footballeurs FutPro.
"J'ai de la chance car ma famille m'accompagne partout. Elle sera en Suisse et cela me donne de la tranquillité et de la force, je suis heureuse", a raconté à l'AFP Irene Paredes, capitaine de l'Espagne. Son fils était déjà présent à ses côtés lors de la Coupe du monde en 2023 en Nouvelle-Zélande et en Australie.
En Suède et en Islande, le soutien financier inclut la rémunération d'une nounou ou d'une baby-sitter. "Nous essayons d'être aussi flexibles que possible afin de répondre aux besoins des mères avec enfants, ce qui peut inclure un soutien dans la logistique du voyage de la famille, l'hébergement pendant le tournoi, ainsi que la garde des enfants", a assuré la fédération islandaise (KSI) à l'AFP.
Le Danemark, qui "couvre également les frais" de l'enfant et de l'accompagnateur de la mère, a rappelé à l'AFP que la fille de la footballeuse Rikke Marie Madsen, Frida, et son compagnon Martin seront "dans le camp de base" de l'équipe nationale à partir de lundi en Suisse.
L'Allemagne, championne d'Europe à huit reprises en 13 éditions, prend également en charge "les frais d'hôtel, de repas et de déplacement des enfants et de leur accompagnateur".
De son côté, l'Angleterre championne d'Europe en titre ne compte aucune mère dans son effectif.