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L’événement, organisé par la Chambre de commerce arabo-britannique (ABCC), qui célèbre cette année son 50e anniversaire, a été l’occasion de souligner l'importance du partenariat entre le Royaume-Uni et les pays arabes.
Les participants ont exploré des pistes concrètes pour renforcer les liens commerciaux transnationaux et dynamiser les flux d’investissements bilatéraux dans un contexte économique marqué par les défis post-pandémiques, post-Brexit et par la transition vers une économie à faible émission de carbone.
Le Maroc a été représenté notamment par le Centre régional d’investissement (CRI) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, mobilisé pour valoriser les nombreux atouts économiques du nord du Royaume, ainsi que par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), venue promouvoir le potentiel du Maroc en matière d’hydrogène vert, rapporte la MAP.
La rencontre a été l’occasion de présenter l’offre du Maroc en général, et de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima en particulier, aux investisseurs arabes et britanniques réunis dans le cadre de cet événement qui accueille plus de 800 participants, a indiqué le directeur général du CRI de la région, Yassine Tazi, dans une déclaration à la MAP.
Il a mis en avant les atouts de la région en matière d’infrastructures, de plateformes d’accueil, de cadre incitatif et de capital humain, « autant de leviers qui positionnent le territoire comme un pôle d’excellence économique à l’échelle nationale et internationale ».
S'agissant du rôle du CRI, M. Tazi a précisé qu'il veille à accompagner les investisseurs tout au long du processus, depuis la phase de prospection jusqu’à l’identification du foncier et des partenaires potentiels, en passant par la compréhension du cadre réglementaire et administratif du Royaume.
Pour sa part, le directeur général adjoint de l’ABCC, Abdeslam El-Idrissi, a salué le potentiel du Maroc dans des secteurs stratégiques tels que l’industrie aéronautique, les énergies renouvelables et l’hydrogène, tout en mettant en exergue ses infrastructures importantes, à l’image du port de Tanger Med et du futur port de Dakhla.
Il a souligné que les relations commerciales entre le Maroc et le Royaume-Uni sont appelées à se développer, notamment après la récente visite du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, à Rabat, au cours de laquelle il a annoncé le soutien de Londres au plan d’autonomie marocain comme base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend régional créé autour du Sahara marocain.
Cette dynamique devrait encourager davantage d’entreprises britanniques à s’implanter dans les Provinces du Sud ainsi que dans d’autres régions du Royaume en plein essor, a poursuivi M. El-Idrissi.
«Il y a aujourd’hui une prise de conscience générale que le Maroc n’est pas seulement une destination touristique de premier plan, mais également une destination d’affaires des plus attractives », a-t-il conclu.