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Le groupe «Spirit Band» de Meknès a représenté le Maroc au Festival «Grand Ramdam» à Paris en août dernier durant le mois du jeûne. C’est l’occasion
de revenir sur
cet événement avec son directeur
artistique,
Zakaria Haddani.
Libé : Vous vous êtes produit récemment à Paris. Que pensez-vous de votre prestation?
Zakaria Haddani : Oui, c’était un très grand honneur pour notre groupe Spirit Band sous la direction de l’artiste Yassine Habibi de représenter le Maroc dans la deuxième édition du célèbre Festival «Grand Ramdam» de Paris. Organisé conjointement par la Cité de la musique et le Parc de la Villette, sous l’égide du ministère de la Culture française. Se produire devant un grand public n’est pas une chose facile surtout lors de la cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous culturel à Paris, la ville des Lumières et des arts, mais Hamdollah, grâce à nos efforts, et nos talents, ainsi que la compétence de Yassine Habibi et celle de tous les membres du groupe, notre prestation a connu un succès inattendu en présence de l’ex- ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, des ambassadeurs des pays du Maghreb.
Votre spectacle s’est déroulé sous le signe de la tolérance et de l’amour. Que vous inspirent ces valeurs universelles ?
De nos jours, la tolérance et l’amour sont devenus de plus en plus rares. C’est donc notre devoir humain et artistique qui nous pousse à faire passer un message universel pour faire revivre ces nobles valeurs primordiales pour une vie heureuse.
Votre prestation était en langue arabe. Pensez-vous que le public a bien reçu le message «aime le bien pour les humains» que vous avez vous-même conçu?
Il est vrai que la prestation était en majorité en langue arabe, mais avant tout, nous utilisons un langage universel, celui de la musique qui dépasse toutes les frontières linguistiques. Je peux dire que c’est la seule chose qui puisse réunir les peuples du monde entier.
En ce qui concerne le message «aime le bien pour les humains», je l’ai conçu exclusivement pour le show en écrivant ses paroles en langue française, et c’est Yassine Habibi qui s’est occupé de sa composition tout en gardant la particularité musicale marocaine.
De par sa richesse patrimoniale, le Maroc développe différents genres musicaux. Quel regard portez-vous sur la musique marocaine en général?
Comme vous savez, le Maroc est connu pour sa richesse culturelle musicale incomparable. Il faut juste appuyer les artistes, investir dans la production musicale, car si on veut exporter nos productions artistiques, il faut tout d’abord les valoriser au niveau national.
«Redonner un souffle à la musique spirituelle sacrée en cherchant dans le patrimoine marocain riche» figure parmi vos objectifs. Estimez-vous que ce genre musical est en déclin?
La musique spirituelle en général est malheureusement délaissée par une large frange de notre jeunesse qui choisit des styles plus modernes et importés de l’Occident.
Il faut permettre aux jeunes la découverte du patrimoine et cela dans les établissements scolaires et aussi de s’ouvrir sur l’enseignement musical comme dans d’autres pays voisins.
Notre objectif est de participer à son apprentissage aux générations futures pour éviter sa disparition.
Avez-vous l’intention de vous produire dans d’autres villes européennes, et quelles actions menez-vous pour faire connaître votre groupe au Maroc et à l’étranger ?
Oui bien sûr, nous sommes toujours prêts à participer à des manifestations dans d’autres villes européennes et partout dans le monde, et ce afin de faire connaître notre groupe et le style musical que nous avons adopté, il y a maintenant plusieurs années. Après notre première tournée dans la région parisienne, nous avons effectué d’autres tournées à Montpellier, Nîmes, Lodève au sud de la France.
Au cours de ces tournées, nous veillons toujours à faire des fusions musicales avec d’autres groupes comme la dernière expérience menée avec les chœurs Zeryab et Ibn Zaydoun à Lodève.
Pourriez-vous nous parler de vos projets?
Nous avons plusieurs projets, le premier est le lancement du nouvel album «Tajalliat Rouhia» qui est le fruit de deux ans de travail intensif avec notre chanteur Yassine Habibi et les membres du groupe Spirit Band.
Nous sommes également invités à représenter le Maroc au Festival international de la musique soufie en Inde les 3, 4 et 5 octobre prochain et au Festival du monde arabe de Montréal à la fin du même mois.
de revenir sur
cet événement avec son directeur
artistique,
Zakaria Haddani.
Libé : Vous vous êtes produit récemment à Paris. Que pensez-vous de votre prestation?
Zakaria Haddani : Oui, c’était un très grand honneur pour notre groupe Spirit Band sous la direction de l’artiste Yassine Habibi de représenter le Maroc dans la deuxième édition du célèbre Festival «Grand Ramdam» de Paris. Organisé conjointement par la Cité de la musique et le Parc de la Villette, sous l’égide du ministère de la Culture française. Se produire devant un grand public n’est pas une chose facile surtout lors de la cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous culturel à Paris, la ville des Lumières et des arts, mais Hamdollah, grâce à nos efforts, et nos talents, ainsi que la compétence de Yassine Habibi et celle de tous les membres du groupe, notre prestation a connu un succès inattendu en présence de l’ex- ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, des ambassadeurs des pays du Maghreb.
Votre spectacle s’est déroulé sous le signe de la tolérance et de l’amour. Que vous inspirent ces valeurs universelles ?
De nos jours, la tolérance et l’amour sont devenus de plus en plus rares. C’est donc notre devoir humain et artistique qui nous pousse à faire passer un message universel pour faire revivre ces nobles valeurs primordiales pour une vie heureuse.
Votre prestation était en langue arabe. Pensez-vous que le public a bien reçu le message «aime le bien pour les humains» que vous avez vous-même conçu?
Il est vrai que la prestation était en majorité en langue arabe, mais avant tout, nous utilisons un langage universel, celui de la musique qui dépasse toutes les frontières linguistiques. Je peux dire que c’est la seule chose qui puisse réunir les peuples du monde entier.
En ce qui concerne le message «aime le bien pour les humains», je l’ai conçu exclusivement pour le show en écrivant ses paroles en langue française, et c’est Yassine Habibi qui s’est occupé de sa composition tout en gardant la particularité musicale marocaine.
De par sa richesse patrimoniale, le Maroc développe différents genres musicaux. Quel regard portez-vous sur la musique marocaine en général?
Comme vous savez, le Maroc est connu pour sa richesse culturelle musicale incomparable. Il faut juste appuyer les artistes, investir dans la production musicale, car si on veut exporter nos productions artistiques, il faut tout d’abord les valoriser au niveau national.
«Redonner un souffle à la musique spirituelle sacrée en cherchant dans le patrimoine marocain riche» figure parmi vos objectifs. Estimez-vous que ce genre musical est en déclin?
La musique spirituelle en général est malheureusement délaissée par une large frange de notre jeunesse qui choisit des styles plus modernes et importés de l’Occident.
Il faut permettre aux jeunes la découverte du patrimoine et cela dans les établissements scolaires et aussi de s’ouvrir sur l’enseignement musical comme dans d’autres pays voisins.
Notre objectif est de participer à son apprentissage aux générations futures pour éviter sa disparition.
Avez-vous l’intention de vous produire dans d’autres villes européennes, et quelles actions menez-vous pour faire connaître votre groupe au Maroc et à l’étranger ?
Oui bien sûr, nous sommes toujours prêts à participer à des manifestations dans d’autres villes européennes et partout dans le monde, et ce afin de faire connaître notre groupe et le style musical que nous avons adopté, il y a maintenant plusieurs années. Après notre première tournée dans la région parisienne, nous avons effectué d’autres tournées à Montpellier, Nîmes, Lodève au sud de la France.
Au cours de ces tournées, nous veillons toujours à faire des fusions musicales avec d’autres groupes comme la dernière expérience menée avec les chœurs Zeryab et Ibn Zaydoun à Lodève.
Pourriez-vous nous parler de vos projets?
Nous avons plusieurs projets, le premier est le lancement du nouvel album «Tajalliat Rouhia» qui est le fruit de deux ans de travail intensif avec notre chanteur Yassine Habibi et les membres du groupe Spirit Band.
Nous sommes également invités à représenter le Maroc au Festival international de la musique soufie en Inde les 3, 4 et 5 octobre prochain et au Festival du monde arabe de Montréal à la fin du même mois.
