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Décision on ne peut plus grave et qui décrit la situation cacophonique dans laquelle baignent Benkirane, Belmokhtar et toute la bande gouvernante. Cette mesure prise dans la précipitation (moins de 24 heures après la soi-disant découverte des fuites quant à la seule épreuve officiellement incriminée), est la reconnaissance officielle de la tricherie qui sévit depuis lurette ici-bled, aux examens du sésame permettant les hautes études, le baccalauréat.
C’est que l’ami Belmokhtar imperturbable et pendant que des lycées de Casablanca et d’autres villes du Royaume abritant les épreuves de mathématiques étaient en ébullition, nécessitant même par endroit l’intervention musclée des forces de l’ordre, lui s’empiffrait de saucisses, tranquille dans une célèbre holding de transformation des viandes, de la place.
Entre-temps, son ministère, histoire de ne pas perturber le déjeuner ministériel, indiquait, dans un communiqué, que les investigations qu'il avait effectuées au sujet de la fraude et qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux, n’avaient aucun rapport avec la situation actuelle.
Puis, ô surprise et ce très certainement après avoir constaté l’ampleur du désastre, voilà que le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, d’un revirement dont il a le secret et d’un autre avis tout aussi officiel que compétent que faisant office de convocation, s’inscrivait en faux en prenant la décision que l’on sait, en démentant au passage d’éventuelles fuites au sujet de la matière des Sciences de la Vie et de la Terre.
La question qui se pose à présent mis à part «y a-t-il un pilote dans l’avion ?» est : qui devra assumer cet énième scandale dont notre jeunesse, secouée de partout, n’avait nullement besoin et qui hypothèque sérieusement son avenir? Le gouvernement Benkirane, comme dans d’autres domaines, a une fois de plus failli gravement. En prenant pour otage un vivier qui ne demandait qu’à s’épanouir, il contribue à avilir l’image déjà ternie d’un premier diplôme qui naguère ouvrait d’autres horizons moins obscurs que ceux vers lesquels les gestionnaires actuels tentent de nous conduire.