Silence on tue!


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Armes blanches, matraques, massues de circonstances, fumigènes et autres engins pyrotechniques, etc. ont été utilisés à des fins de barbarisme. Le constat en devient encore plus alarmant lorsqu’au vu d’images diffusées, on s’aperçoit que ceux censés rétablir l’ordre ont été débordés, dépassés et même bien tabassés par une foule d’ados.
Ces faits si dramatiques auraient dû, en principe et à défaut de relancer le débat sur le phénomène de la violence engendrée par nos stades, au moins donner à réfléchir aux autorités, concernées par la chose. Malheureusement, on a comme une amère impression d’impuissance, au regard du laxisme affiché des instances, qui ont en charge ce dossier (Intérieur, Jeunesse et Sports, FRMF, DGSN, communes, etc.).
Excusez le terme, en plus d’être démissionnaires devant ce phénomène, ils s’en contrebalancent pour ne pas dire, ils s’en foutent, vu qu’ils ne l’ont jamais réellement abordé, ni du côté de la forme ni de celui du fond. Même plus graves, d’autres, comme l’équipe visiteuse, ont eu l’indécence, nonobstant la gravité des circonstances, d’essayer de tirer profit du triste événement, en réclamant le gain de la rencontre à la Fédé. Cette dernière comme à son habitude dans pareilles circonstances est aux abonnés absents. Aucun communiqué n’a été diffusé ni par elle, ni d’ailleurs par le club concerné, à savoir le WAC, ne serait-ce que pour regretter ces faits.
Les minutes de silence à chaque début de match, il y en a marre. Aujourd’hui, il est demandé aux responsables qui n’ont cessé de fuir leur responsabilité, devant ce phénomène qui prend une ampleur sans précédent, de mettre en place un cadre institutionnel visant à sanctionner ces faits. Il en existe déjà un, adopté en séance plénière il y a un an, jour pour jour, mais qui n’a jamais été appliqué car les mesures préconisées sont loin de la réalité du terrain.
On ne veut pas de Port-Saïd chez nous et samedi on l’a frôlé. Aujourd’hui, l’heure grave que nous vivons devrait nous interpeller à réfléchir plus profondément à un phénomène qui n’est pas propre qu’au stade. La mobilisation générale pour l’endiguer s’impose.