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Adoptée par les chefs d’Etats, de Gouvernements et délégations, cette Proclamation souligne que la Conférence de Marrakech "marque un point d’inflexion important dans notre engagement pour rassembler la communauté internationale dans son ensemble afin de relever un des plus grands défis de notre temps".
“Nous nous réjouissons de l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris, adopté en vertu de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ainsi que de ses objectifs ambitieux, sa nature inclusive, et sa conformité à l’équité et au principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, eu égard aux différentes situations nationales, et nous affirmons notre engagement pour sa mise en œuvre complète”, lit-on dans le document.
Les participants ont, dans ce cadre, appelé à l’unanimité à davantage d’action climatique et d’appui, bien avant 2020, en prenant en compte les besoins spécifiques et les circonstances particulières des pays en développement, des pays les moins avancés ainsi que ceux particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques.
Ils ont également exhorté “tous les acteurs non-étatiques à se joindre à nous pour une action et une mobilisation immédiate et ambitieuse, s’appuyant sur leurs importantes réalisations, notant les multiples initiatives et le Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale lui-même, lancé à Marrakech”.
“Nous appelons à un engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les changements climatiques, c’est une priorité urgente”, poursuit le document, qui met l’accent sur “une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques et nous tenons à souligner la nécessité d’appuyer les efforts visant à améliorer leur capacité d’adaptation, à renforcer leur résilience et à réduire leur vulnérabilité”.
La Proclamation a aussi lancé un appel à “toutes les parties à renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture”.
Les chefs d’Etats, de gouvernements, et délégations ont, en outre, insisté sur le besoin de “rehausser d’urgence nos ambitions et de renforcer notre coopération afin de combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et celles requises pour atteindre les objectifs à long-terme de limitation de la température fixés par l’Accord de Paris”.
Dans la même veine, ils ont appelé à “une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement”.
Les pays développés parties ont, dans ce cadre, réaffirmé leur objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains.