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Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP

Pour Zohair Maazi, jeune de la section de la Chabiba de Marrakech, le recours au monde virtuel pour faire circuler la pétition s’explique par l’ambition de trouver de nouveaux espaces de discussion. « C’est un espace libre, démocratique et ouvert », indique-t-il à Libé. Il a ajouté que le monde virtuel permet de mobiliser les jeunes et de débattre autour des thématiques, tout en écoutant leurs avis par rapport aux questions politiques et organisationnelles.
De son côté, Najib Fassi de la section de Salé, nous a indiqué que la tenue du 8ème Congrès de la Chabiba est une nécessité si « nous tenons à réactiver notre structure qui connaît actuellement une véritable crise ».
Pour sa part, Khaldoun El Mesnaoui, membre de la jeunesse de l’USFP, a déclaré que ce congrès devrait être un tremplin vers une nouvelle organisation consciente des attentes des jeunes en matière d’encadrement politique et intellectuel. De plus, « le capital historique et la forte présence de notre jeunesse à travers le territoire national, devraient influer positivement sur l’avenir de l’organisation ».
A rappeler que le dernier Congrès national de la Jeunesse Ittihadia remonte à janvier 2007 à Bouznika. Depuis lors, l’organisation a connu diverses crises et problèmes ayant paralysé sa dynamique et sa présence dans la société, et en particulier dans le secteur de la jeunesse marocaine. Signalons également que le secrétaire général a démissionné en 2008, et rares sont les sections qui sont restées opérationnelles depuis cette date. De ce fait, plusieurs voix se sont fait entendre dernièrement pour que la Chabiba Ittihadia retrouve son rôle primordial de mobilisation, d’éducation et d’encadrement de la jeunesse.