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Dès l’ouverture du sommet et en prélude au début des travaux, le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a fait une déclaration solennelle au nom de son gouvernement, pour souligner que "la présence d’une entité non reconnue par le Japon en tant qu'Etat ne saurait affecter la position du Japon quant au statut de cette entité".
Cette clarification a été l'unique point évoqué dans l'allocution liminaire du chef de la diplomatie japonaise après les amabilités d’usage, marquant ainsi un signal sans équivoque quant à la constance de la position du Japon et son rejet des manœuvres cherchant à instrumentaliser les éléments séparatistes et à détourner de sa vocation première un sommet consacré aux enjeux du développement en Afrique.
Cette triple réaffirmation nippone intervient au lendemain d'une déclaration similaire prononcée mardi, lors de la réunion ministérielle d'ouverture, par M. Iwaya, qui a tenu à préciser la position officielle de son pays concernant l'entité fantoche.
"Je tiens à préciser que la présence dans cette réunion de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme Etat n'affecte en rien la position du Japon concernant le statut de cette entité", a déclaré M. Iwaya devant les ministres africains et les représentants des organisations internationales.
De même, la réunion des hauts fonctionnaires, préparatoire à la TICAD-9, tenue également mardi à Yokohama, a été marquée par une clarification ferme du Japon concernant sa position sur la non-reconnaissance de l’entité séparatiste.
La diplomatie japonaise a marqué, par ailleurs, sa réserve sur la présence de l’entité séparatiste, en indiquant que le Japon a refusé de lui adresser une invitation et s’est contenté d’inviter "les pays avec lesquels le Japon entretient des relations diplomatiques", et en précisant que "c'est la Commission de l’Union africaine qui a invité tous ses membres".
Le Maroc a été représenté au Sommet de la TICAD-9 par l'ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Japon, Mohamed Rachad Bouhlal.
D'après les organisateurs de cette édition, placée sous le thème "Co-créer des solutions innovantes avec l'Afrique", les échanges visaient à harmoniser les objectifs de développement de l'Union africaine (UA) avec ceux de l'Agenda 2030 des Nations unies.
Cette édition visait également à renforcer les collaborations en matière d’innovation technologique entre le Japon et l’Afrique, et à explorer de nouveaux marchés dans les domaines de la transition numérique, du développement durable et de l'inclusion sociale.
Dans cette perspective, le "TICAD Business Expo" a réuni 196 entreprises et organisations japonaises, parmi lesquelles 107 petites et moyennes entreprises (PME). Les exposants y ont présenté leurs innovations à travers huit secteurs thématiques, dont les infrastructures, la santé publique, les chaînes de valeur agroalimentaire et la culture populaire.







