Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Des chercheurs canadiens et allemands ont mis au point une modélisation permettant, selon eux, de prédire le nombre de Noirs qui seront tués par balle par la police dans un quartier donné, en s'appuyant notamment sur les préjugés raciaux.
Cet outil permet de prévoir l'éventualité de l'usage d'une arme à feu par la police en compilant des données policières, des statistiques démographiques régionales ainsi que la fréquence des préjugés raciaux implicites et explicites dans un échantillon de 2,1 millions d'Américains, selon les conclusions d'une étude publiée jeudi dans la revue internationale "Social Psychological and Personality Science".
Les chercheurs ont examiné l'usage mortel de la force policière contre des Blancs et des Noirs puis établi un lien avec des données sur les préjugés raciaux et différents groupes démographiques dans le recensement de 2010 en s'appuyant sur une étude menée à l'université de Harvard.
Ils ont analysé 875 décès liés à une action de la police entre le 1er janvier et le 30 septembre 2015: 22,76% des victimes étaient des Noirs, alors qu'ils ne représentent que 11,76% de la population aux Etats-Unis.
"Nous nous attendions à ce que de nombreuses variables économiques et démographiques telles que le niveau économique des habitants dans un quartier, la ségrégation résidentielle et le taux général de criminalité jouent un rôle, mais le facteur le plus déterminant est le stéréotype implicite liant les Noirs à la possession d'une arme", a précisé Eric Hehman de l'Université Ryerson à Toronto.
"Ce préjugé implicite associant certains groupes sociaux à une menace d'agression est le principal facteur qui prédit le recours à une arme à feu par la police", a-t-il relevé.
Les zones où ce préjugé était le plus répandu ont compté le plus grand nombre de Noirs tués par la police, selon cette étude.
Ces résultats "indiquent qu'il ne s'agit pas d'un problème spécifique aux policiers mais qu'il y a quelque chose dans les communautés dans leur ensemble et aussi dans le contexte dans lequel ces policiers dégainent leur arme aussi rapidement et tuent davantage de Noirs", ont écrit les chercheurs.
Cet outil permet de prévoir l'éventualité de l'usage d'une arme à feu par la police en compilant des données policières, des statistiques démographiques régionales ainsi que la fréquence des préjugés raciaux implicites et explicites dans un échantillon de 2,1 millions d'Américains, selon les conclusions d'une étude publiée jeudi dans la revue internationale "Social Psychological and Personality Science".
Les chercheurs ont examiné l'usage mortel de la force policière contre des Blancs et des Noirs puis établi un lien avec des données sur les préjugés raciaux et différents groupes démographiques dans le recensement de 2010 en s'appuyant sur une étude menée à l'université de Harvard.
Ils ont analysé 875 décès liés à une action de la police entre le 1er janvier et le 30 septembre 2015: 22,76% des victimes étaient des Noirs, alors qu'ils ne représentent que 11,76% de la population aux Etats-Unis.
"Nous nous attendions à ce que de nombreuses variables économiques et démographiques telles que le niveau économique des habitants dans un quartier, la ségrégation résidentielle et le taux général de criminalité jouent un rôle, mais le facteur le plus déterminant est le stéréotype implicite liant les Noirs à la possession d'une arme", a précisé Eric Hehman de l'Université Ryerson à Toronto.
"Ce préjugé implicite associant certains groupes sociaux à une menace d'agression est le principal facteur qui prédit le recours à une arme à feu par la police", a-t-il relevé.
Les zones où ce préjugé était le plus répandu ont compté le plus grand nombre de Noirs tués par la police, selon cette étude.
Ces résultats "indiquent qu'il ne s'agit pas d'un problème spécifique aux policiers mais qu'il y a quelque chose dans les communautés dans leur ensemble et aussi dans le contexte dans lequel ces policiers dégainent leur arme aussi rapidement et tuent davantage de Noirs", ont écrit les chercheurs.