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C'est une invention qui pourrait s'avérer très utile pour bon nombre de personnes souffrant de problèmes cardiaques. Mardi, l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), une des institutions de science et de recherche les plus en pointe en Europe, a en effet révélé avoir mis au point un dispositif capable de suivre en temps réel le rythme cardiaque d'un patient. Jusqu'ici rien de très innovant, mais l'ingéniosité de l'invention est que celle-ci est capable d'alerter directement le patient lorsqu'une anomalie est détectée et ce, par l'intermédiaire de son smartphone.
Concrètement, le patient porte en fait de petits capteurs sur le corps, qui surveillent son rythme cardiaque en continu. Lorsqu'un dysfonctionnement est constaté, différentes informations sont envoyées sur le smartphone du patient, puis dans un second temps par SMS ou par e-mail au personnel médical, qui peut ainsi envisager les mesures adéquates. "Ce système permettra de recueillir des données très fiables et précises, il est doté d'un filtrage de bruits très efficace, et dispose de batteries prévues pour durer 3 à 4 semaines", explique David Atienza, professeur assistant à l'EPFL. Ainsi, il assure une analyse automatique des données et les transmets sous une forme compressée au médecin, lui évitant de compulser des heures d'enregistrement.
Plus précisément, le but de l'invention est de détecter les arythmies cardiaques à un stade très précoce. Un dépistage important tandis que les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de mortalité dans le monde. D'après les données de l'Organisation mondiale de la santé, elles seraient responsables d'un tiers des décès dans le monde, dont 70.000 à 100.000 morts subites.
Concrètement, le patient porte en fait de petits capteurs sur le corps, qui surveillent son rythme cardiaque en continu. Lorsqu'un dysfonctionnement est constaté, différentes informations sont envoyées sur le smartphone du patient, puis dans un second temps par SMS ou par e-mail au personnel médical, qui peut ainsi envisager les mesures adéquates. "Ce système permettra de recueillir des données très fiables et précises, il est doté d'un filtrage de bruits très efficace, et dispose de batteries prévues pour durer 3 à 4 semaines", explique David Atienza, professeur assistant à l'EPFL. Ainsi, il assure une analyse automatique des données et les transmets sous une forme compressée au médecin, lui évitant de compulser des heures d'enregistrement.
Plus précisément, le but de l'invention est de détecter les arythmies cardiaques à un stade très précoce. Un dépistage important tandis que les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de mortalité dans le monde. D'après les données de l'Organisation mondiale de la santé, elles seraient responsables d'un tiers des décès dans le monde, dont 70.000 à 100.000 morts subites.