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T2-2025 :
- L'économie nationale a enregistré une croissance de 5,5%, atteignant son rythme le plus élevé depuis la phase de rattrapage post-Covid en 2021.
- Les industries manufacturières et extractives, la construction et l'hébergement ont assuré près de 40% de la croissance économique globale.
- L'accélération de l'activité a été particulièrement stimulée par le redressement plus soutenu qu'attendu des exportations (+8,5%), ainsi que par une demande intérieure mieux orientée (+9,2%).
- Tenant compte de l'accentuation des besoins des entreprises liées aux projets d'investissement, le besoin global du financement de l'économie nationale s'est amplifié pour atteindre -3,2% du PIB trimestriel.
T3-2025 :
- L'économie nationale aurait affiché une croissance de 4,3%. La valeur ajoutée primaire se serait légèrement affermie, tandis que celle des autres activités aurait été orientée à la hausse, mais à un rythme plus modéré.
- Le soutien de la demande intérieure se serait maintenu, contribuant pour 8 points à la croissance.
- L'impact contraignant du commerce extérieur sur la croissance économique aurait persisté, avec une contribution de -3,7 points.
- L'investissement aurait poursuivi sa progression au rythme de 14,2%, tiré par le renforcement des projets d'infrastructure et la reprise du bâtiment.
- La consommation des ménages aurait continué de s'affermir (+4,1%) grâce à l'entrée en vigueur de nouvelles dispositions des mesures budgétaires pro-ménages, notamment la deuxième tranche de l'augmentation des salaires des fonctionnaires, sur fond d'une modération des tensions inflationnistes.
- Les prix à la consommation auraient augmenté à un rythme bien plus tempéré qu'en début d'année, s'établissant à +0,4% en variation annuelle.
- Les créances sur l'économie auraient légèrement ralenti, affichant une hausse de 6,5% en glissement annuel.
T4-2025 :
- L'économie nationale devrait enregistrer une légère accélération pour afficher une croissance de 4,7%, en rythme annuel.
- Les perspectives de la demande étrangère sont mieux orientées comparativement au trimestre précédent, du fait notamment des effets attendus de la détente progressive des taux d'intérêt sur la consommation et l'investissement en Europe.
- Les facteurs ayant soutenu la demande intérieure au cours des trois premiers trimestres de 2025 se maintiendraient.
- La consommation des ménages bénéficierait de la poursuite de l'amélioration de leur pouvoir d'achat, favorisée par la revalorisation des salaires publics et privés et les gains liés à l'impôt sur le revenu. Sa croissance annuelle pourrait atteindre 4,4%.
- L'investissement poursuivrait sa progression au rythme de 12,6%, tiré par la hausse des dépenses d’équipements des sociétés non financières et le renforcement des investissements publics.
- Le scénario de croissance du HCP pour la deuxième moitié de 2025 demeure soumis à des aléas, orientés globalement à la baisse, tenant en compte des informations collectées jusqu'au 2 octobre 2025. Les prévisions n'intègrent pas les répercussions d'un éventuel changement de comportement des entreprises exportatrices, qui pourraient s'orienter vers un déstockage plus important si les effets de la politique monétaire tardent à se manifester sur la demande intérieure en Europe et aux Etats-Unis.
- Des facteurs positifs sont identifiés, susceptibles d'améliorer les perspectives du secteur secondaire. Les exportations manufacturières pourraient se révéler plus dynamiques que prévu, stimulées par les effets anticipés de l’entrée en vigueur, dès février 2026, du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. Cette évolution soutiendrait une progression plus importante du volume global des exportations de biens et services pendant le dernier trimestre de 2025, sans entraîner d'effet d'éviction significatif sur les importations.
- Les industries les plus susceptibles de bénéficier de ce dynamisme seraient principalement les filières chimiques, électriques et d'équipement.