
L’enseignante a été relaxée ce mardi en France après la mort accidentelle d’un de ses élèves de 11 ans le 26 mai 2011. Elle avait exclu de sa classe l’adolescent, qui après être resté 45 minutes sans surveillance sur le lieu de sa punition, fut retrouvé inconscient, pendu par son tee-shirt au porte-manteau du couloir. L’élève est décédé quatre jours plus tard à l’hôpital de Marseille.
La mère du garçon pense que les faits établissaient une “ faute énorme “ de l’enseignante. Seulement le procureur n’a pas été de cet avis, et a estimé ce mardi qu’il y avait seulement la présence d’une “ faute simple” ne relevant pas de la justice.
L’enseignante était poursuivie pour défaut de surveillance de l’enfant et manquement à une obligation de prudence, passibles d’une peine de cinq ans d’emprisonnement. Cependant, ces poursuites n’ont pas été retenues par la justice française qui a relaxé l‘enseignante deux ans après le drame.
Ce fait soulève la problématique des punitions à l’école : faut-il punir pour éduquer? En ce qui concerne le système éducatif marocain, une grande majorité des enseignants ont estimé être en faveur de la punition à l’école et le châtiment corporel semble être le premier recours des professeurs dépassés.
Cependant, il est nécessaire de se demander si l’enseignant a la légitimité de posséder un tel pouvoir sur ses élèves, qui peut aisément se transformer en usage abusif. La punition a un impact psychologique important, mais quelles sont les limites à ne pas franchir pour ne pas humilier l’enfant ? Un grand débat sur lequel le Royaume devrait davantage se pencher, selon les spécialistes.
La mère du garçon pense que les faits établissaient une “ faute énorme “ de l’enseignante. Seulement le procureur n’a pas été de cet avis, et a estimé ce mardi qu’il y avait seulement la présence d’une “ faute simple” ne relevant pas de la justice.
L’enseignante était poursuivie pour défaut de surveillance de l’enfant et manquement à une obligation de prudence, passibles d’une peine de cinq ans d’emprisonnement. Cependant, ces poursuites n’ont pas été retenues par la justice française qui a relaxé l‘enseignante deux ans après le drame.
Ce fait soulève la problématique des punitions à l’école : faut-il punir pour éduquer? En ce qui concerne le système éducatif marocain, une grande majorité des enseignants ont estimé être en faveur de la punition à l’école et le châtiment corporel semble être le premier recours des professeurs dépassés.
Cependant, il est nécessaire de se demander si l’enseignant a la légitimité de posséder un tel pouvoir sur ses élèves, qui peut aisément se transformer en usage abusif. La punition a un impact psychologique important, mais quelles sont les limites à ne pas franchir pour ne pas humilier l’enfant ? Un grand débat sur lequel le Royaume devrait davantage se pencher, selon les spécialistes.