Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Des biologistes australiens affirment que des espèces supposément extinctes sont souvent redécouvertes, rapporte Discovery News. Dans une étude de l'université de Queensland, deux scientifiques ont examiné 187 espèces de mammifères que l'on pensait extinctes depuis le début du XVIe siècle et se sont aperçus que 67 espèces, soit plus d'un tiers d'entre elles, avaient été redécouvertes.
Les mammifères dont les habitats ont été partiellement détruits sont les plus à même d'être retrouvés, tandis que ceux qui ont été tués par des prédateurs, la maladie ou la chasse sont les moins à même de survivre. Pour les chercheurs, connaître les facteurs qui causent l'extinction d'une espèce est crucial pour évaluer les possibilités de sauver des espèces en danger:
"Ça ne sert à rien de mettre beaucoup d'efforts dans de gros et charismatiques animaux qu'il est peu probable de trouver. On pourrait avoir un bien meilleur résultat de conservation en concentrant davantage d'efforts sur le genre de chose qui peut être trouvée."
En concentrant par exemple les efforts sur les espèces qui ont dépeuplé leurs habitats naturels et sont peut-être "quelque part ailleurs en train de persister. Ils ne vont pas tenir pour toujours si on ne les trouve pas et qu'on ne les protège pas". Par exemple, explique le Australian Geographic, l'indienne civette de Malabar a souffert en perdant près de la totalité de son habitat, la forêt côtière, en 1929, mais on l'a redécouverte en 1987 dans une plantation de noix de cajou.
Les scientifiques donnent aussi l'exemple du wallaby bridé à queue cornée: auparavant très répandu dans l'Etat du Queensland, on pensait l'espèce éteinte depuis 1930. En 1973, un employé du coin était en train de barricader une ferme avant qu'elle soit détruite quand il a reconnu un wallaby. Il a appelé les services en charge des parcs nationaux qui ont acheté le terrain. Le wallaby a depuis été réintroduit dans de nouveaux endroits où il s'épanouit.
Le problème, c'est que le grand public connaît davantage les tigres de Tasmanie que les wallabys bridés à queue cornée (l'employé a reconnu l'animal grâce à des dessins d'espèces éteintes reproduits dans un magazine de sa femme). Et pourtant, il y a peu de chance qu'on retrouve jamais des tigres de Tasmanie: "Pour les mammifères, c'est la seule espèce dont la plupart des gens ont entendu parler, et c'est quelque chose qui attire beaucoup l'attention [...] On ne l'a pas trouvé, et c'est assez clair qu'il s'est éteint... mais si vous ne trouvez pas quelque chose, vous pouvez continuer à le chercher pour toujours".
Les mammifères dont les habitats ont été partiellement détruits sont les plus à même d'être retrouvés, tandis que ceux qui ont été tués par des prédateurs, la maladie ou la chasse sont les moins à même de survivre. Pour les chercheurs, connaître les facteurs qui causent l'extinction d'une espèce est crucial pour évaluer les possibilités de sauver des espèces en danger:
"Ça ne sert à rien de mettre beaucoup d'efforts dans de gros et charismatiques animaux qu'il est peu probable de trouver. On pourrait avoir un bien meilleur résultat de conservation en concentrant davantage d'efforts sur le genre de chose qui peut être trouvée."
En concentrant par exemple les efforts sur les espèces qui ont dépeuplé leurs habitats naturels et sont peut-être "quelque part ailleurs en train de persister. Ils ne vont pas tenir pour toujours si on ne les trouve pas et qu'on ne les protège pas". Par exemple, explique le Australian Geographic, l'indienne civette de Malabar a souffert en perdant près de la totalité de son habitat, la forêt côtière, en 1929, mais on l'a redécouverte en 1987 dans une plantation de noix de cajou.
Les scientifiques donnent aussi l'exemple du wallaby bridé à queue cornée: auparavant très répandu dans l'Etat du Queensland, on pensait l'espèce éteinte depuis 1930. En 1973, un employé du coin était en train de barricader une ferme avant qu'elle soit détruite quand il a reconnu un wallaby. Il a appelé les services en charge des parcs nationaux qui ont acheté le terrain. Le wallaby a depuis été réintroduit dans de nouveaux endroits où il s'épanouit.
Le problème, c'est que le grand public connaît davantage les tigres de Tasmanie que les wallabys bridés à queue cornée (l'employé a reconnu l'animal grâce à des dessins d'espèces éteintes reproduits dans un magazine de sa femme). Et pourtant, il y a peu de chance qu'on retrouve jamais des tigres de Tasmanie: "Pour les mammifères, c'est la seule espèce dont la plupart des gens ont entendu parler, et c'est quelque chose qui attire beaucoup l'attention [...] On ne l'a pas trouvé, et c'est assez clair qu'il s'est éteint... mais si vous ne trouvez pas quelque chose, vous pouvez continuer à le chercher pour toujours".