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Les causes sont multiples. Outre les raisons techniques liées souvent à la mécanique des véhicules ou encore à l’état de la chaussée, le comportement humain demeure le plus déterminant, car toute erreur commise par l’un des usagers de la route peut engendrer des conséquences dramatiques la vie d’autrui, en plus de l’impact économique et social des accidents et sur les ménages et sur l’Etat.
On est dimanche 23 août, deuxième jour du mois sacré du Ramadan, à trois kilomètres d’Ait Ourir sur la route nationale n°9 reliant les villes de Marrakech à Ouarzazate, lorsqu’un accident meurtrier s’est produit.
Un autobus appartenant à une société de transport urbain et un camion semi-remorque sont entrés en collision frontale.Le bilan de ce drame survenu à 14h10 a été lourd : 4 morts et 19 blessés dont 8 dans un état grave.
Afin que les opérations de secours se déroulent dans de meilleures conditions, le gouverneur de la province d’Al Haouz, wali par intérim de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, Bouchaïb El Moutaouakil et les représentants des autorités locales, se sont rendus aussitôt sur les lieux du drame. Les victimes, selon la gravité des blessures, ont été acheminées, d’urgence, vers l’hôpital d’Aït Ourir ou vers celui d’Ibn Toufaïl de Marrakech.
Eradiquer ce fléau est un impératif majeur; encore faut-il que les différents intervenants œuvrant de concert et surtout, que les usagers de la route fassent montre de plus de civisme et de responsabilité .