Autres articles
-
Aux Pays-Bas, soigner le moral des adolescentes pour sauver leurs genoux
-
Jamais le monde n'a connu plus de conflits depuis 1946
-
Waymo mène la conquête des taxis autonomes aux Etats-Unis
-
Au Brésil, 79% des entreprises exposées aux cyberattaques
-
Plus d'enfants morts à cause de lois plus permissives sur les armes aux Etats-Unis
Un nez électronique pour détecter des vapeurs d'ammoniac, d'acide nitrique, de dioxyde de soufre. C'est ce que vient de mettre au point une équipe de chercheurs américains de l'Université de l'Illinois, rapporte le site Figaro.fr.
Cette formidable machine agit en moins de deux minutes et peut ainsi alerter en cas d'émanations immédiatement dangereuses pour la santé, voire pour la vie. Selon l'étude publiée par la revue Nature Chemistry, ce nez permet «de différencier 19 produits industriels toxiques». Son fonctionnement paraît relativement simple : il utilise 36 pigments différents dont la couleur change en fonction de leur environnement chimique. Ces pigments chimiosensibles sont répartis sur une structure nanoporeuse de la taille d'un timbre-poste. La présence du gaz toxique est indiquée par le changement du motif coloré par les différents pigments.
Le changement du motif des couleurs est une empreinte moléculaire unique pour chaque gaz toxique. Pour analyser les différences de motifs, l'image des pigments colorés doit être enregistrée avant et après exposition aux produits chimiques.
Ce nez artificiel est «simple, rapide et peu coûteux», explique l'université qui précise qu'il n'est pas affecté par les changements d'humidité. Seul bémol, il ne serait pas efficace lorsque les gaz sont présents en faible concentration au sein de mélanges complexes.
Cette formidable machine agit en moins de deux minutes et peut ainsi alerter en cas d'émanations immédiatement dangereuses pour la santé, voire pour la vie. Selon l'étude publiée par la revue Nature Chemistry, ce nez permet «de différencier 19 produits industriels toxiques». Son fonctionnement paraît relativement simple : il utilise 36 pigments différents dont la couleur change en fonction de leur environnement chimique. Ces pigments chimiosensibles sont répartis sur une structure nanoporeuse de la taille d'un timbre-poste. La présence du gaz toxique est indiquée par le changement du motif coloré par les différents pigments.
Le changement du motif des couleurs est une empreinte moléculaire unique pour chaque gaz toxique. Pour analyser les différences de motifs, l'image des pigments colorés doit être enregistrée avant et après exposition aux produits chimiques.
Ce nez artificiel est «simple, rapide et peu coûteux», explique l'université qui précise qu'il n'est pas affecté par les changements d'humidité. Seul bémol, il ne serait pas efficace lorsque les gaz sont présents en faible concentration au sein de mélanges complexes.