Autres articles
-
25ème Festival Gnaoua d'Essaouira. Instrumentistes virtuoses et shows scéniques à l’affiche
-
Tanger à l'heure du "House of Beautiful Business Festival"
-
Le patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc à l'honneur au Guatemala
-
L’ENS de Meknès célèbre l’écrivain marocain Abdelfattah Kilito
-
"Opération Madonna". Rio prête à accueillir un concert géant de la star
Un mémoire de master soutenu récemment à la Faculté des lettres et des sciences humaines -Dhar Mehraz- à Fès vient d’être proposé par le jury pour participer au concours du meilleur mémoire d’histoire. Intitulée «Les tribus d’Aït Warayn entre la stratégie de l’occupation française et la résistance collective», cette recherche scientifique qui a eu la mention «très honorable» décernée par trois professeurs reconnus en la matière, en l’occurrence Mohamed Hatemi, Samir Bouzouita et Mohamed Benhachem, met l’accent sur l’un des aspects de la résistance populaire, objet d’oubli et de marginalisation de la part de l’histoire officielle, mais aussi des chercheurs et académiciens. «Si le corpus et l’historiographie française reconnaissent la dureté et la solidité de cette résistance, la bibliographie marocaine, par contre, souffre d’une carence injustifiable», écrit la chercheur Nouzha Afrach qui souligne la nécessité de réécrire les pages d’histoire dans le sens de rééquilibrer cette mission. L’objectif étant de réhabiliter la vraie histoire, mais aussi les petites gens qui ont fait l’histoire dans ce pays.