-
Vernissage à Casablanca de l'exposition internationale itinérante sur le patrimoine culturel immatériel de Shanghai
-
Les avancées de développement dans les provinces du Sud du Maroc mises en exergue au CDH
-
Le Maroc mis en avant comme modèle de développement intégré et de stabilité en Afrique
-
Forte participation des candidats d’origine marocaine

Lors du Conseil national du SDJ tenu le samedi après-midi au siège central de la FDT à Casablanca, les membres de ce Conseil ont appelé à l’organisation d’une grève dans le secteur de la justice juste après la marche nationale qui sera organisée le dimanche 31 mars par la FDT et la CDT à Rabat pour protester contre la politique antisociale du gouvernement présidé par le parton du PJD, Abdelilah Benkirane.
Selon Alaoui Charifi, la décision du Conseil national du SDJ est un message clair à Ramid selon lequel la répression ne peut dissuader les fonctionnaires de la justice de défendre leurs intérêts et leurs revendications.
Pour museler le SDJ, le ministre des « Libertés » a recouru à toutes les formes de répression. Notamment le bâton et les ponctions sur les salaires de fonctionnaires grévistes sans se fonder sur un quelconque texte de loi justifiant clairement cette décision. «C’est du pur despotisme », a clamé Alaoui Charifi, membre du bureau national du SDJ dans une déclaration à Libé. « Nous avons été malmenés et roués de coups à Ifrane et à Tanger. Et maintenant Ramid veut nous museler en utilisant l’arme des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires qui participent à la grève. Il veut tout bonnement liquider l’action syndicale. C’est un délit très grave», clame-t-il.
D’un autre côté, le SDJ a organisé samedi matin un « dialogue populaire pour réformer le système de la justice » et ce parallèlement au dialogue national sur la réforme de la justice chapeauté par le ministère de la Justice et des Libertés. Plusieurs partis politiques ont été invités à ce « dialogue populaire » dont l’USFP, le PAM, Al Badil Al Hadari, et le MP.
Pour rappel, le Bureau politique de l’USFP a décidé récemment de se retirer de ces commissions de dialogue initiées par le gouvernement, car « elles sont devenues sans intérêt, confirmant le fait que pour enterrer une affaire, il suffit de lui créer une commission issue des commissions du gouvernement actuel. Un Exécutif qui se caractérise par la monopolisation des décisions et des visions inhérentes à la logique de la pensée unique », a précisé un communiqué du parti de la Rose.