Autres articles
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
Si le risque de s'exposer trop souvent aux rayons X lors d'examens médicaux a déjà été pointé du doigt, c'est une nouvelle alerte que viennent de déclencher des chercheurs américains. Selon leur étude publiée dans la revue américaine Cancer, les personnes qui se prêtent régulièrement à des radiographies dentaires seraient plus enclines à développer des tumeurs au cerveau. Pour arriver à cette conclusion, Elizabeth Claus de l'Université Yale et son équipe ont analysé des données recueillies auprès de 1.433 patients américains de 20 à 79 ans souffrant de tumeurs au cerveau de type méningiome.
Ces tumeurs se forment dans la membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. Mais celles-ci s'avèrent la plupart du temps bénignes et se développent peu rapidement. Toutefois, elles peuvent provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions. D'où l'importance d'identifier les facteurs de risque. Or, en étudiant les données des patients, les scientifiques ont constaté que ceux qui ont subi tous les ans un examen radiographique des dents et ont été ainsi exposés à des rayons X présentaient un risque 1,4 à 3 fois plus élevé de développer un méningiome qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé.
Néanmoins, le taux de prévalence dépend du type d'examen dentaire qui a été mené, les rayons X pouvant être utilisés de différentes façons, et de l'âge du patient, souligne l'étude relayée par l'AFP. Si les personnes qui vont chez le dentiste sont maintenant exposées à des radiations moins importantes qu'auparavant, cette découverte devrait encourager les patients comme les praticiens à réexaminer les raisons qui motivent un tel examen, selon les chercheurs. "L'étude nous offre l'occasion parfaite pour accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents qui, comme beaucoup d'autres facteurs de risques, peuvent être atténués", estime ainsi Elizabeth Claus. A ce jour, l'association dentaire américaine recommande qu'un examen dentaire soit pratiqué sur les enfants tous les ans ou une fois tous les deux ans, sur les adolescents tous les dix-huit mois ou trois ans et sur les adultes tous les deux ou trois ans.
Ces tumeurs se forment dans la membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. Mais celles-ci s'avèrent la plupart du temps bénignes et se développent peu rapidement. Toutefois, elles peuvent provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions. D'où l'importance d'identifier les facteurs de risque. Or, en étudiant les données des patients, les scientifiques ont constaté que ceux qui ont subi tous les ans un examen radiographique des dents et ont été ainsi exposés à des rayons X présentaient un risque 1,4 à 3 fois plus élevé de développer un méningiome qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé.
Néanmoins, le taux de prévalence dépend du type d'examen dentaire qui a été mené, les rayons X pouvant être utilisés de différentes façons, et de l'âge du patient, souligne l'étude relayée par l'AFP. Si les personnes qui vont chez le dentiste sont maintenant exposées à des radiations moins importantes qu'auparavant, cette découverte devrait encourager les patients comme les praticiens à réexaminer les raisons qui motivent un tel examen, selon les chercheurs. "L'étude nous offre l'occasion parfaite pour accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents qui, comme beaucoup d'autres facteurs de risques, peuvent être atténués", estime ainsi Elizabeth Claus. A ce jour, l'association dentaire américaine recommande qu'un examen dentaire soit pratiqué sur les enfants tous les ans ou une fois tous les deux ans, sur les adolescents tous les dix-huit mois ou trois ans et sur les adultes tous les deux ou trois ans.