Autres articles
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Santé cardiovasculaire : Les bienfaits des produits végétaux dépendent de leur niveau de transformation
-
Lien entre les investissements dans les soins de santé pédiatriques et la prospérité
-
Plébiscité par les grandes maisons de luxe, le cuir "Made in Nigeria" se trace un avenir local
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Inserm sont parvenus à traiter et à prévenir chez des souris une infection due au virus du chikungunya, ce qui ouvre la voie, selon eux, à “la mise au point rapide d’un premier traitement spécifique contre l’infection”.
Leurs travaux ont été publiés le mois dernier dans la revue “Journal of Infectious Diseases”.
Les chercheurs, qui ont travaillé en partenariat avec le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), ont utilisé le plasma sanguin de quelque 600 patients réunionnais qui avaient développé la maladie.
Ces derniers, dont les anticorps restent présents dans le plasma sanguin plusieurs années après l’infection, sont immunisés contre le virus.
Il a été établi que ces anticorps, une fois purifiés, pouvaient bloquer l’infection de cellules inoculées in vitro en laboratoire et guérir des animaux infectés par le virus. L’effet était aussi préventif, puisqu’aucune des souris ayant reçu ces anticorps “n’a développé la maladie après administration du virus”.
Les chercheurs rappellent que “l’utilisation de sérum à visée anti-infectieuse, ou sérothérapie, est connue de longue date”, et a été utilisée pour la première fois à la fin du XIXème siècle.
Leurs travaux ont été publiés le mois dernier dans la revue “Journal of Infectious Diseases”.
Les chercheurs, qui ont travaillé en partenariat avec le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), ont utilisé le plasma sanguin de quelque 600 patients réunionnais qui avaient développé la maladie.
Ces derniers, dont les anticorps restent présents dans le plasma sanguin plusieurs années après l’infection, sont immunisés contre le virus.
Il a été établi que ces anticorps, une fois purifiés, pouvaient bloquer l’infection de cellules inoculées in vitro en laboratoire et guérir des animaux infectés par le virus. L’effet était aussi préventif, puisqu’aucune des souris ayant reçu ces anticorps “n’a développé la maladie après administration du virus”.
Les chercheurs rappellent que “l’utilisation de sérum à visée anti-infectieuse, ou sérothérapie, est connue de longue date”, et a été utilisée pour la première fois à la fin du XIXème siècle.