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Leurs travaux ont été publiés le mois dernier dans la revue “Journal of Infectious Diseases”.
Les chercheurs, qui ont travaillé en partenariat avec le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), ont utilisé le plasma sanguin de quelque 600 patients réunionnais qui avaient développé la maladie.
Ces derniers, dont les anticorps restent présents dans le plasma sanguin plusieurs années après l’infection, sont immunisés contre le virus.
Il a été établi que ces anticorps, une fois purifiés, pouvaient bloquer l’infection de cellules inoculées in vitro en laboratoire et guérir des animaux infectés par le virus. L’effet était aussi préventif, puisqu’aucune des souris ayant reçu ces anticorps “n’a développé la maladie après administration du virus”.
Les chercheurs rappellent que “l’utilisation de sérum à visée anti-infectieuse, ou sérothérapie, est connue de longue date”, et a été utilisée pour la première fois à la fin du XIXème siècle.