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Dans les rangs de la coalition, c’est la même consigne qui a été donnée : ne pas réagir aux déclarations du premier des Istiqlaliens. Pas question pour les trois autres leaders de la majorité d’ouvrir un nouveau front public de contestation «alors que le Maroc traverse des moments difficiles sur le plan économique». «Ce n’est pas l’envie de réagir qui nous manque. Car nous pourrions rappeler à M. Chabat que c’est sa famille politique, l’Istiqlal, qui conduisait le gouvernement précédent. Et surenchère pour surenchère, nous pourrions lui dire que ce sont donc les Istiqlaliens qui sont à l’origine de cette situation. Mais nous ne le ferons pas. Parce que c’est de notre pays dont il est question ici et que nous ne pouvons pas nous permettre d’ajouter une crise à la crise», déclare ce Haraki en vue.
L’Istiqlal persiste et signe. Mercredi, Nizar Baraka, le ministre des Finances, faisait le même exposé sur la situation économique du pays devant les membres du comité exécutif du parti de la balance. «Nous avons longuement débattu de tout cela. Le constat qui a été dressé est dramatique. Le Maroc ne dispose que de réserves de trois mois. L’urgence est là. Il faut trouver des solutions, prendre des décisions», confie, inquiet, un Istiqlalien, membre de l’instance exécutive. Et parmi les décisions prises mercredi soir par l’Istiqlal, l’organisation d’une retraite du comité exécutif à Marrakech pour apporter des solutions économiques mais aussi politiques, précisent ceux et celles de l’Istiqlal, au tableau noir de la situation économique. Une manière aussi de signifier au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, que le parti fondé par Allal El Fassi compte peser de tout son poids de deuxième force de la majorité gouvernementale dans toute prise de décision.







