Evidemment, on ne piperait mot sur cette question privée, que la ministre a choisi de rendre publique, n’étaient ses positions contre les luttes féminines et démocratiques pour un statut respectueux de la dignité humaine! Cela nous interpelle, en effet, à plus d’un titre. D’abord, nous nous rappelons que cette dame était parmi celles qui ont participé à une grande manifestation à Casablanca, pour s’opposer au changement de la Moudawana (ancien Code de la famille). Le passé permet d’ailleurs de comprendre les positions des uns et des autres.
Supposons que le cours des choses ait pris une autre tournure, celui de maintenir le statut de la femme sous sa forme archaïque. Elle aurait été aujourd’hui contrainte par la loi de revenir au foyer conjugal et d’obéir, tout simplement, à son mari. Loin d’elle l’idée d’un divorce à l’amiable et d’un amour parfait. Dans l’histoire, les nouveaux acquis sont bénéfiques pour l’humanité entière, réactionnaires et progressistes confondus.







