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A Fès, dans les ruelles de la vieille Médina, certains œuvrent et s’appliquent à réinventer, chaque jour un peu plus, la légende de la spiritualité de la ville. Si d’aucuns s’évertuent à redonner à la chose culturelle tout son aura en bichonnant d’exemple le côté artisanal du tourisme d’une cité qui n’a plus rien à prouver dans ce domaine, d'autres, prédicateurs ignares, usent de leurs couteaux à l’encontre de promeneurs d’ici et d’ailleurs, attirés par le pittoresque d’une ville sous coupole de l’Unesco.
Ils annihilent ainsi et dans l’œuf, tous les efforts citoyens pour redorer un lustre historique terni par les temps et des agissements peu orthodoxes.
Mais bien plus que de taxer deux individus sous effet de fameuses substances chimiques et donc d’une activité mentale criminelle certes, mais au demeurant irresponsable, quant à l’agression caractérisée des touristes allemands, il faudrait d’abord poser la question de circonstance sur la sécurité et la sûreté dans les rues et ruelles de l’ancienne Médina de Fès.
A priori et au regard des nombreux délits enregistrés auparavant, l’endroit supposé être de par sa valeur marchande architecturale, très attractif est, comme qui dirait, un lieu de non-droit.
L’absence de l’autorité y est criarde. Dans un Etat de droit, on ne laisse pas la vindicte populaire faire la loi dans la rue. Après que les victimes allemandes furent secourues, les deux assaillants ont failli à un lynchage citoyen en bonne et due forme.
Nos malfaiteurs des petites ruelles de la Médina de Fès, ne durent d’ailleurs leur salut qu’à l’arrivée tardive des forces de l’ordre. La préoccupation et l’inquiétude des riverains quant à leur sécurité et au danger qu’ils encourent à emprunter les chemins des bandits au quotidien n’en deviennent que plus palpables mais cela ne justifie pas le fait de se faire justice soi-même.
Qu’en est-il du rôle de la ville, des autorités compétentes et des pouvoirs publics ?
A chaque jour que Dieu fait, il nous est donné d’assister à travers les réseaux sociaux et autres, à des vindictes de la sorte ici-bled. Qu’elles soient dictées par la frustration ou un autre sentiment aussi noble soit-il ou à un ressentiment, elles n’ont pas lieu d’être.
A l’instar de la capitale spirituelle, d’autres régions dévorent à pleines dents ces fléaux Inezgane, Tanger, Casablanca ont emprunté le pas à Fès qui se targue d’être particulièrement pionnière en la matière. Les images insoutenables d’une horde de disjonctés excités tabassant un homme à terre au mois de Ramadan dernier, sont toujours présentes à l’esprit.
Ils annihilent ainsi et dans l’œuf, tous les efforts citoyens pour redorer un lustre historique terni par les temps et des agissements peu orthodoxes.
Mais bien plus que de taxer deux individus sous effet de fameuses substances chimiques et donc d’une activité mentale criminelle certes, mais au demeurant irresponsable, quant à l’agression caractérisée des touristes allemands, il faudrait d’abord poser la question de circonstance sur la sécurité et la sûreté dans les rues et ruelles de l’ancienne Médina de Fès.
A priori et au regard des nombreux délits enregistrés auparavant, l’endroit supposé être de par sa valeur marchande architecturale, très attractif est, comme qui dirait, un lieu de non-droit.
L’absence de l’autorité y est criarde. Dans un Etat de droit, on ne laisse pas la vindicte populaire faire la loi dans la rue. Après que les victimes allemandes furent secourues, les deux assaillants ont failli à un lynchage citoyen en bonne et due forme.
Nos malfaiteurs des petites ruelles de la Médina de Fès, ne durent d’ailleurs leur salut qu’à l’arrivée tardive des forces de l’ordre. La préoccupation et l’inquiétude des riverains quant à leur sécurité et au danger qu’ils encourent à emprunter les chemins des bandits au quotidien n’en deviennent que plus palpables mais cela ne justifie pas le fait de se faire justice soi-même.
Qu’en est-il du rôle de la ville, des autorités compétentes et des pouvoirs publics ?
A chaque jour que Dieu fait, il nous est donné d’assister à travers les réseaux sociaux et autres, à des vindictes de la sorte ici-bled. Qu’elles soient dictées par la frustration ou un autre sentiment aussi noble soit-il ou à un ressentiment, elles n’ont pas lieu d’être.
A l’instar de la capitale spirituelle, d’autres régions dévorent à pleines dents ces fléaux Inezgane, Tanger, Casablanca ont emprunté le pas à Fès qui se targue d’être particulièrement pionnière en la matière. Les images insoutenables d’une horde de disjonctés excités tabassant un homme à terre au mois de Ramadan dernier, sont toujours présentes à l’esprit.