-
Mobilisés, déterminés et solidaires pour réussir le pari du développement et de l’intégrité territoriale
-
La création du parti des forces populaires a toujours été ancrée dans l’histoire de l’armée de libération et du recouvrement de la souveraineté nationale
-
Des ONG dénoncent à Genève de graves violations contre les enfants et les femmes dans les camps de Tindouf
-
M. Bourita s'entretient à Pékin avec son homologue chinois
Sous le titre "la leçon du 4 septembre", Bayane Al Yaoum relève que les Marocains ont choisi de voter en faveur du processus de réforme dans le cadre de la stabilité, abstraction faite des remous des tractations en cours pour élire les présidents des conseils des communes et des régions.
Pour l'éditorialiste, ces résultats auraient déconcerté ceux qui ont misé sur des notables ou tablé sur l'argent pour modifier les orientations du vote, ainsi que ceux qui, ayant compté sur des personnes sans scrupules, ont projeté de modifier le rapport de forces.
Al Ittihad Al Ichtiraki souligne qu'au regard de la conduite des politiciens, qui donnent une entorse aux principes éthiques, il est difficile de se fier aux coalitions politiques qui sont en train de se former entre les partenaires, ajoutant qu'il sied de se livrer à une réflexion profonde sur le rapport entre le vote et l'appartenance partisane des grands électeurs.
L'Economiste, lui, estime qu'"un dossier s'invite d'ores et déjà à la table des futures puissances communales et régionales: réveiller leur capacité de gestion financière".
Pour l'éditorialiste, le principe de la solidarité nationale ne devrait s'exercer qu'à l'égard des régions pauvres ou des collectivités démunies structurellement, alors que les autres doivent "engager au plus vite une thérapie pour soigner une immaturité à occuper leur terrain en matière de recouvrement, à optimiser leurs dépenses de fonctionnement, voire même à exécuter leurs dépenses d'investissement".
"Le statu quo brouille totalement les responsabilités respectives avec une fiscalité locale qui continue de s'appuyer exclusivement sur les ressources les moins mobiles, c'est à dire immobilières et foncières, et surtout une insouciante incapacité à les récupérer: près de 20 milliards de DH d'arriérés d'impôts à fin 2014", note-t-il.