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Le terme « fracture de fatigue » est en fait une mauvaise traduction du terme anglais «stress fracture». On devrait plutôt parler de «fracture d'hyperutilisation». Il s'agit d'une atteinte de la structure intime des cellules osseuses, entraînant une fracture d'abord microscopique de l'os qui peut devenir macroscopique. Chez les coureurs, elle survient principalement sur le tibia, mais aussi sur les os du pied ou le péroné. On doit la suspecter quand une douleur survient sans traumatisme direct, à la suite d'une course inhabituelle : plus grande distance, terrain plus dur que d'habitude, rythme augmenté, port de chaussures inadaptées... Cette douleur se réveillant à chaque séance. Le diagnostic est difficile, car la fracture de fatigue, très fine, est rarement visible sur une radiographie classique. Et il arrive que l'IRM ne la montre qu'avec retard. Le seul traitement est l'arrêt du sport, associé à la prise d'antalgiques. En revanche, vélo et natation sont autorisés.