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Cette réunion de travail a été l’occasion pour le ministre de rappeler que le gouvernement accorde un intérêt particulier à l’auto-emploi. La preuve, les actions concrètes déjà prises en vue de la création des entreprises en particulier, et de la promotion des activités génératrices de revenus (AGR) en général. Et M. Rhmani de poursuivre, dans ce sens, que le gouvernement œuvre pour le redressement du programme Moukawalati, à travers une série de réformes introduites à ce sujet. L’objectif escompté étant de rétablir la confiance des jeunes en l’initiative privée.
Le ministre a, en outre, mis l’accent sur l’implication des banques dans le processus visant l’accélération du rythme de ce programme et leur participation effective au niveau des commissions techniques locales, notant que les nouvelles orientations ambitionnent d’augmenter le nombre de bénéficiaires. Pour atteindre cet objectif, une batterie de mesures a été prise, dont l’accompagnement des porteurs de projets, à travers une formation de qualité et des campagnes de sensibilisation au sein des établissements d’enseignement, de façon à développer l’esprit d’initiative chez les jeunes, tout en optant pour une meilleure coordination entre les différents acteurs du secteur.
« Le programme Moukawalati se veut le premier mécanisme global et intégré qui réunit les départements gouvernementaux, le secteur bancaire, les ONG et les chambres professionnelles dans l’accompagnement des jeunes porteurs de projets », a dit le ministre.
C’est dire que le gouvernement ambitionne d’accompagner tout porteur de projet et de mettre à sa disposition tous les moyens matériels et humains nécessaires, a expliqué M. Rhmani
Le wali de la région de Marrakech Tensift-Al Haouz, Mounir Chraibi, a axé son intervention, quant à lui, sur nombre de contraintes qui freinent la mise en oeuvre de ce programme au niveau de la région, entre autres, l’inadéquation des projets, le manque de formation et le non-accompagnement.
Le directeur général de l’Agence Nationale de promotion de l’emploi et des Compétences (ANAPEC), Hafid Kamal, et les représentants du Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), de la Caisse centrale de garantie (CCG) et du Centre régional d’investissement (CRI) ont présenté des exposés sur le bilan du programme jusqu’au mois de mars et les dispositions qui seront prises dans le cadre des nouvelles réformes apportées.
Dans ce cadre, le gouvernement a mis en place un ensemble de mécanismes pour faciliter l’opération de financement et promouvoir l’esprit entrepreneurial au niveau régional. Après deux ans du lancement du programme, 7.000 porteurs de projets ont été formés et 1.734 projets approuvés dont 1.400 financés par les banques et 245 autofinancés. Ces projets ont permis la création de quelque 4.800 postes d’emploi.
Le nombre des bénéficiaires, au niveau de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, s’élève, au mois de mars 2009, à 776 personnes, alors que le nombre des projets approuvés par les banques a atteint 91, et celui des projets autofinancés s’établit à 58, selon un rapport de l’ANAPEC.
De même, 48 projets ont été réalisés au niveau de la région, générant ainsi quelque 116 postes d’emplois.