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C'est effectivement ce qu'avait confirmé le médecin légiste qui s'était rendu sur les lieux. F.S. était native du douar Hadkourt, dans la province de Sidi Kacem. A 55 ans, elle continuait de s'adonner à la prostitution. C'est dans ce cadre qu'elle allait connaître son meurtrier, B.I., natif d’El Jadida. Habitant à Tarfaya, il vivait d'expédients, de vols à la tire et de petits larcins. Il venait de purger une peine de prison à Inezgane. Il aurait, selon sa déclaration, fait la connaissance de sa victime, quelques jours avant les faits.
Toujours selon l'accusé, il se serait rendu chez sa victime la veille et lui aurait remis une somme d'argent. Mais F.S, ayant empoché l'argent, se serait moquée de lui et l'aurait envoyé paître. Le lendemain, profitant de la retransmission d'un match de football, moment où la rue est déserte, il s'introduisit chez sa victime et l'étrangla avant de la violer et de la recouvrir d'un drap. Après son forfait, il jeta sur le corps de la victime la photo de l'une des relations de celle-ci qui était posée près du téléviseur, pour que, dit-il, les soupçons soient portés sur cette connaissance. En sortant, il déroba les 300 dirhams que possédait sa victime et emporta son téléphone portable grâce auquel il fut identifié.
En répétait les gestes pour commettre son crime, B.I. semblait s'amuser. Il n’a pas donné l'impression d'avoir le moindre remords; bien au contraire, il était souriant à chaque mouvement qu'il faisait. Ce qui laisse supposer que l'accusé n'était pas à son premier crime et que ces actes étaient une routine pour lui, ou alors il était dérangé mentalement. En reconstituant son crime, il était d'une froideur telle que les nombreux curieux qui avaient envahi la rue Mohammedia, au centre d'Al-Marsa, se demandaient: "Comment celui qui vient d'exécuter un tel crime pouvait paraître aussi serein ?"