Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
«Le sport : c'est bon pour la santé!» Ce n'est bien entendu pas la première fois que vous entendez ou lisez ce conseil. Et pour cause ! Il est fondé sur les bienfaits réels et démontrés de la pratique régulière d'une activité physique. Toutefois, comme dans bien des domaines d'ailleurs, l'excès de sport peut être néfaste. Au point de conduire à une réelle addiction, et à des souffrances qui ne doivent pas être sous-estimées.
Pratique socialement très encouragée, le sport peut devenir un véritable calvaire s'il se transforme en obsession. Plus précisément en addiction. En effet, lorsque « la pratique sportive devient un véritable rituel, une raison d'être, un besoin vital », le sportif amateur comme l'athlète de haut niveau se retrouvent transformés en véritables drogués. Le Centre de référence sur le jeu excessif de Nantes, (CRJE) évoque ainsi l'addiction au sport parmi les autres addictions comportementales potentielles. Le malade puisqu'il s'agit bien de cela, ressent un besoin «compulsif et irrépressible de pratiquer son sport, malgré les blessures et les souffrances de son corps».
Physiologiquement, le phénomène est toujours le même : en pratiquant son sport de façon très intensive, le patient devient accro aux hormones et autres neuromédiateurs naturels produits par son organisme. Dopamine, adrénaline ou encore endorphines...
Autant de substances auxquelles le sportif devient dépendant à son insu. L'addiction comporte également dans de nombreux cas, une part d'origine psychologique. Notamment lorsque «la pratique sportive devient un refuge, une échappatoire, une solution d'évitement».
Pratique socialement très encouragée, le sport peut devenir un véritable calvaire s'il se transforme en obsession. Plus précisément en addiction. En effet, lorsque « la pratique sportive devient un véritable rituel, une raison d'être, un besoin vital », le sportif amateur comme l'athlète de haut niveau se retrouvent transformés en véritables drogués. Le Centre de référence sur le jeu excessif de Nantes, (CRJE) évoque ainsi l'addiction au sport parmi les autres addictions comportementales potentielles. Le malade puisqu'il s'agit bien de cela, ressent un besoin «compulsif et irrépressible de pratiquer son sport, malgré les blessures et les souffrances de son corps».
Physiologiquement, le phénomène est toujours le même : en pratiquant son sport de façon très intensive, le patient devient accro aux hormones et autres neuromédiateurs naturels produits par son organisme. Dopamine, adrénaline ou encore endorphines...
Autant de substances auxquelles le sportif devient dépendant à son insu. L'addiction comporte également dans de nombreux cas, une part d'origine psychologique. Notamment lorsque «la pratique sportive devient un refuge, une échappatoire, une solution d'évitement».