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Le même Khadad avait présidé les 7 et 8 mars derniers, la délégation du Polisario à la réunion de Londres, avec les représentants de «sociétés pétrolières britanniques» qui avaient soumissionné l’offre de licences de pétrole et de gaz sur le littoral du Sahara marocain, lancé le 17 mai 2005. Une année plus tard, le Front signait neuf «accords» avec des «compagnies internationales».
M’Hamed Khadad, natif d’Atar en Mauritanie, a avancé que le Front avait signé un projet de contrat avec une firme australienne, dont il a, sans surprise, tu le nom, pour le lancement des travaux de recherche de gisements de fer, or et uranium dans lesdites régions. Ce contrat «ne sera opérationnel, lance-t-il, pince-sans-rire, qu’après l’adoption par le conseil national (pseudo-parlement du Polisario), de la loi sur les mines, en cours d’examen».
Rappelons qu’en 2006, le Polisario avait lancé un tout aussi fantasmagorique appel d’intérêt pour la recherche de pétrole on shore, suscitant étonnement et dérision. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Mohamed Benaïssa avait adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, dans laquelle il lui expliquait que «la zone tampon qui a été conservée entre le mur de sécurité et la frontière avec l’Algérie était destinée à atténuer les tensions entre les deux pays et à éviter tout risque d’escalade et il n’a jamais été question de consacrer une division du territoire ou de légitimer la notion de “territoire libéré”, puisqu’il s’agissait d’une zone tampon inhabitée».A noter que le Polisario considère que les territoires si prétendument libérés sont au nombre de huit :Aghouinit, qui abrite un siège de la Minurso, Amgala, Bir Tirissit, Douguej, M’Hairiz, un autre siège de la Minurso y est installé, Mijek, Zoug et le plus connu de la liste, Tifarity.
Et pour des dirigeants mercenaires qui, sans scrupules, exploitent à leur profit, les aides internationales destinées aux pauvres séquestrés des camps de la honte, l’attrait du pétrole, de l’or, ou de l’uranium … (rien que ça !), bien que trop hypothétiques, et sur des «territoires» non moins hypothétiques doit leur permettre de caresser bien d’autres rêves de s’engraisser.